Soif de geeks

La capitale se bouge ! Les bars pour fans de jeux vidéo, manga and co. débarquent en force dans Paris. Au menu, 3 bars testés à fond par nos soins. Hé oui, le journalisme total, ça demande pas mal de sacrifices…

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Le dernier bar avant la fin du monde (site Web) annonce la couleur dès l’entrée : déco geek clairement la plus riche du lot, à base de figurines, armes et logos WC qui prévoient les aliens. Classe. Les prix sont raisonnables et les cocktails ont des noms aux consonances bien de « chez nous », avec des éléments indispensables pour faire rester les clients aux addictions « différentes » : WiFi, canapés, une salle cyberpunk et la possibilité de jouer sur table. On peut aussi privatiser les lieux, etc. À tester !

Le Meltdown est lui un bar dédié Starcraft II. Assez petit (voire trop petit vu le succès), il est blindé d’écrans, on peut parfois y trouver Stéphano, Pomf ou Thud en train de doser du Zerg ou du… Street Fighter. On n’est pas sectaire dans cette taverne et c’est bien. Les cocktails ont des noms poétiques à base de « Hellion Flamme Bleue » pour un shot coloré au curaçao. Bon trip. Il faut subir les travaux de la place de la République pour s’y rendre, mais tout amateur se doit de visiter le coin.

On termine avec le Kawaii Café (site web), dans un esprit bien différent. Ici, l’otaku est roi et même si la déco pourrait être bien plus soignée, les uniformes des serveurs / serveuses sont largement au niveau. Si vous êtes en manque de Japan Expo, c’est ici qu’on distribue les piqûres. Bar Maid / Cosplay qui s’assume complètement, il est encore une fois géré par une équipe adorable et qui vit à fond sa passion. À noter qu’ils font resto, que c’est pas mal du tout et qu’ils ont une arme secrète : une mini terrasse sur une rue assez calme. Comme ils sont à côté du Meltdown, il est possible de faire une GROSSE soirée test…

Ils organisent aussi régulièrement des évènements, bref, ils se bougent. Et moi, les bars où je fais la fermeture dans d’aussi bonnes conditions, je valide à mort. J’ai fait découvrir Machine Girl 2 au patron, je crois qu’il est encore « émerveillé ».

Have fun !

PS : merci à Bussière pour l’idée du papier et ses infos sur le DBALDM (ouch l’acronyme !)