Pentaquark : le LHC découvre encore une nouvelle particule

Pendant que certains se la coulent douce sous le soleil, en ce mois de juillet particulièrement caniculaire, les gars du LHC (Large Hadron Collider) de Genève continuent de découvrir des… trucs. Parfois même sans le faire exprès. Dernier ajout au tableau de chasse : le pentaquark.

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Le quoi ? Le pentaquark ! Comme dans « cinq quarks », le quark étant une particule élémentaire (au même titre que les électrons), c’est à dire qu’on ne peut pas le diviser en d’autres parties plus petites. Le problème du quark (au contraire de l’électron), c’est qu’on ne peut pas l’observer de manière directe. On sait juste qu’il existe et que le proton en comporte trois.

Jusqu’ici, même si la théorie permettait de soupçonner son existence, on n’avait pas encore pu observer de pentaquark en vrai. Il faut dire qu’on la trouve d’ordinaire au cœur des supernovas (quand une étoile en fin de vie explose violemment), ce qui ne facilite pas le boulot des chercheurs.

Grâce au LHC (qui permet, je le rappelle, d’accélérer des particules minuscules, comme les protons, et de les faire entrer en collision à des vitesses approchant celle de la lumière), on est désormais pratiquement certain d’avoir mis le doigt dessus. Le plus rigolo, c’est qu’à la base, les scientifiques du projet cherchaient tout à fait autre chose.

Il va maintenant falloir valider la découverte par une revue de pairs et une fois le succès entériné, se mettre en quête des autres types de pentaquarks. Parce que oui, il en existe plusieurs, et leur découverte permettra de mieux comprendre les mécanismes qui régissent les explosions d’étoiles à l’origine des supernovas.