Vivaldi : le browser de saison

Alors que les ténors du marché (Chrome et Firefox en tête) se laissent un peu aller à l’embompoint, et en attendant l’arrivée d’Edge, le nouveau browser de Microsoft, dont on nous promet monts et merveilles, l’outsider Vivaldi tente de venir jouer les trouble-fêtes. La « Technical Preview 4 » est sortie et on y a jeté un œil.

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Basé sur le moteur Blink (Chromium), développé par l’ancien patron du défunt Opera, Jon von Tetzchner, Vivaldi tente de se positionner sur le marché des browsers en ciblant les gros consommateurs de web et les nostalgiques d’Opera.

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Interface minimaliste à la Chrome (avec une très chouette colorisation de l’en-tête en fonction de la teinte du site visité), Vivaldi offre une certaine latitude dans la personnalisation qui ne devraient pas déplaire aux bidouilleurs du dimanche. Sa devise : « when in doubt, make it an option » (dans le doute, le proposer en option). Vivaldi revendique 155 millions de manières différentes de personnaliser l’interface. Rien que ça.

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Au menu des nouveautés de cette nouvelle version : quatre thèmes, la possibilité de déplacer les onglets (en haut, en bas, à gauche ou à droite), des raccourcis en mode « mouse gestures » (coucou Opera) et l’intégration (encore en phase expérimentale) des extensions Chrome (mais sans UI pour le moment, ce qui limite grandement l’intérêt). On retrouve également les « classiques » qu’on est en droit d’attendre de tout « butineur » qui se respecte : gestion avancée des bookmarks, historique bien foutue les potes et surtout l’intégration de Speed Dial en natif.

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Le rendu des polices a l’air plutôt propre pour une alpha, en tous cas largement au dessus de ce que fait ce tâcheron de Chrome d’ordinaire. Pour le reste, on ne va pas se mentir, ça sent encore la peinture fraiche. J’ai pu tester le bébé pendant une bonne heure et il m’a planté dans les doigts à 2 ou 3 reprises, sans compter quelques soucis d’ergonomie comme la difficulté de déplacer la fenêtre si on ne clique pas exactement dans la bonne zone (assez restreinte) de la barre-titre.

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Mais dans l’ensemble, Vivaldi est plutôt véloce, et la personnalisation est clairement un atout. Il ne lui manque plus qu’une extension pour intégrer 1Password et mon bonheur sera total.

Si ça vous dit de tester l’engin, sachez qu’on peut le récupérer à cette adresse. Et n’hésitez pas à nous donner votre feedback.

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