Translator : « Hello, my name is easy. »

Avec la sortie de 10, dernière déclinaison en date de l’OS Windows, Microsoft en profite pour remettre un petit coup de projecteur sur d’autres logiciels. L’occasion pour nous de jeter un œil à Translator, l’app officielle de traduction, et de voir si elle tient ses promesses.

Entièrement gratuite, l’app a pour vocation de venir chatouiller Google sur le domaine de la traduction à la volée. Elle propose donc une palanquée de langues exotiques dont le Klingon, pour faire comme chez les gars d’en face. Mais dans la pratique, est-ce que ça marche vraiment bien au point d’en devenir rigoureusement indispensable ?

Commençons par un exercice difficile : traduire en français un passage de Starship, œuvre majeure de Nikki Minaj.

Bon, j’avoue : le défi était sans doute un peu ambitieux. Essayons quelque chose de plus classique et qui respecte les bases de la langue anglaise, comme par exemple ce merveilleux poème d’Edgar Allan Poe intitulé Dream Within A Dream.

C’est mieux, mais ce n’est pas encore ça. Qu’on se rassure, la concurrence ne fait pas forcément d’étincelles non plus.

Aucune de ces traductions n’approche la perfection (à titre de comparaison, la traduction « officielle » du poème est ici). Le constat est sans appel : dès que le texte à traduire joue un peu trop avec la langue, c’est le mur assuré pour le logiciel qui va tâcher d’en tirer toutes les subtilités. Ça suffira sans doute pour dégager l’essence d’un texte écrit dans une langue étrangère (comme la news ci-dessous), mais en 2015, on est sans doute en droit d’attendre mieux…

Translator permet également d’injecter du texte via une photo ou un micro, mais là aussi les imprécisions dominent.

Stoi facile. Globalement, Translator « fait le taf » comme on dit, surtout pour une app gratos. Mais ne comptez pas encore sur lui pour assurer la traduction simultanée de vos séances de « chat » avec votre future femme des pays de l’Est.

A découvrir ici, si vous n’avez rien de mieux à faire de votre vendredi.