« Don’t fear the Reaper », comme dit la chanson

En cherchant des sujets de papiers pour le site, je me suis rendu compte, ô effroi, que je ne vous avais pas encore parlé de Reaper. Sans doute un des DAW (pour Digital Audio Workstation) le plus sous-estimé du marché, que j’utilise pour toutes mes productions, qu’il s’agisse de morceaux originaux, de remixes ou même de podcasts. Polyvalent ? Check. Pas cher ? Check aussi.

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Créé par des anciens de Nullsoft (les petits gars initialement responsables de Winamp et qui se sont barrés au moment de l’acquisition par AOL), sous la bannière Cockos, Reaper est un séquenceur multi-pistes très léger (8 Mo le fichier d’installation) mais qui n’a pas à rougir face à la concurrence.

Qu’il s’agisse de compositions MIDI ou de montage audio, le soft dispose de toutes la panoplie d’outils qu’on est en droit d’attendre de lui : pistes illimitées, drag & drop intuitif, gestion de l’automatisation, compatibilité avec les VST du marché et langage intégré pour développer soi-même ses plugins.

Il embarque en outre 300 effets et instruments, certes pas très jolis, mais qui feront le taf si vous n’avez pas le compte en banque pour allonger les 500€ de Komplete, la suite de plugins de Native Instrument.

Le « workflow » du soft est très intuitif et même si on peut sans doute lui reprocher une certaine austérité visuelle, pour 60$ on peut difficilement faire la fine bouche sur ce genre de détails.

Personnellement, je n’utilise plus que ça, pour composer mais aussi pour monter les moult podcasts sur lesquels je bosse. Vous pouvez tester l’animal en le téléchargeant directement sur le site. La version gratuite est identique à la complète, sans restriction aucune, les développeurs comptant sur votre honnêteté et un prix ridicule pour vous faire craquer si vous veniez à l’utiliser en profondeur au quotidien.

Bref, Reaper c’est de la bonne. Et c’est bien dommage qu’on n’en parle pas plus.

Site officiel : http://reaper.fm

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