Vendredisques : édition du 18/12/2015

C’est vendredi, l’heure est donc venue de vous proposer ma petite sélection musicale hebdomadaire de trois morceaux incontournables. Cette semaine, pas de fil conducteur, juste trois titres « random » que j’avais envie de partager avec vous. Vous êtes bien installés, le casque vissé sur le crâne, le volume poussé à 11 ? Alors, c’est parti !

Lo Fidelity Allstars – Battleflag (featuring Pigeonhed)
Album : How To Operate With A Blown Mind (1998)

Je pensais vous en avoir déjà parlé, mais après vérification, pas du tout. Du coup, let’s do this ! LFA est un groupe britannique qui a connu ses heures de gloire à la fin des années 90, début 2000, en pleine folie du « big beat » (ce genre dont Fatboy Slim s’était fait l’ambassadeur avec son célèbre The Rockafeller Skank). L’album est un somptueux ovni, qui oscille entre ce genre de rythmiques teintées de breakbeat et des morceaux plus housy, mais toujours avec cette constante funk, essence même de la formation. A découvrir d’urgence si vous ne connaissiez pas, c’est du caviar pour les oreilles.

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Jega – Post Mid Arc
Album : Geometry (2000)

Sorti à peu près à la même époque que l’album des Lo Fidelity Allstars sus-mentionné, ce Geometry de Jega (alias du britannique Dylan J. Nathan) surfe plutôt du côté de la vague « abstract electro » chère à Autechre et aux autres gars du label Warp. Sorti sur Planet Mu, le label de Mike Paradinas (plus connu sur la scène electro sous le pseudonyme de µ-Ziq), il figure sans conteste en tête de liste des disques à posséder si on aime le genre. La production est barrée, brute, mais pas dénuée d’indices mélodiques. Un délice.

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Orbital – The Girl With The Sun In Her Head
Album : In Sides (1996)

Plage d’ouverture de ce qui reste à mes yeux le meilleur album d’Orbital, In Sides, ce morceau a tourné plus que de raison dans mes oreilles. Et pour cause : il est juste magnifique. Longue envolée des frangins Hartnoll, dédiée à la défunte Sally Harding (photographe et graphiste qui avait collaboré avec le groupe jusqu’à son décès prématuré en 1995), il vous agrippe dès les premières secondes pour ne plus jamais vous lâcher. J’ai beau l’avoir écouté des milliers de fois, j’ai toujours la chair de poule en me le repassant aujourd’hui. Et tant qu’à faire, allez écouter le reste de l’album, totalement à l’avenant de cette merveilleuse pépite.

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Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ? Alors, rendez-vous vendredi prochain pour une nouvelle sélection de petites douceurs musicales. En attendant, bon weekend à tous !

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