À la rencontre d’un artiste : Elmobo

Son nom ne vous est sans doute pas inconnu, Elmobo (ex-Moby, Frédéric Motte dans le civil) a signé bon nombre de musiques de jeux vidéo. Mais il a aussi pas mal roulé sa bosse dans le monde des demomakers et s’occupe aujourd’hui de mastering et de production. Et c’est à lui que j’allais piquer des samples, quand je me suis mis à faire du son dans les années 90. Rencontre avec un artiste qu’on aime, au parcours aussi riche que diversifié… et français !

Elmobo

Pourrais-tu te présenter en quelques lignes aux lecteurs de GZ, pour ceux qui ne te connaitraient pas encore ?

J’ai commencé à bidouiller du son sur ordinateur au début des années 80, d’abord sur Oric, puis Commodore 64. Mais c’est lorsque j’ai eu mon premier Amiga en 1987 que je me suis mis à composer. J’ai été actif dans la demoscene Amiga sous le nom de Moby au sein de divers groupes dont Alcatraz, Dreamdealers ou Sanity entre 1988 et 1993. En 1990, j’ai dégoté mes premiers contrats pour faire des musiques de jeux pour Coktel Vision (No Exit, Fascination). Puis en 1993, j’ai intégré comme compositeur/sound designer l’équipe naissante d’Atreid Concept qui allait plus tard devenir Kalisto Entertainement.

J’y ai composé la bande son de jeux tels que Fury of the Furries, Pac in Time, Nightmare Creatures 1&2, Dark Earth, etc. Puis j’ai quitté le navire début 2001 pour redevenir compositeur et sound designer freelance, et je le suis encore aujourd’hui. J’ai depuis travaillé sur de nombreux jeux. J’ai fait les musiques de Bakugan: Rise of the Resistance sur NDS, de Sick Bricks sur tablettes, les bruitages d’Evoland 2, et d’au moins 70 ou 80 autres jeux ! J’ai également réalisé des habillages musicaux pour la chaîne Nolife (Skill, Classé 18+, La Minute du Geek, FAQ, Vous savez pourquoi on est là, L’Hebdo JV, 56Kast) et composé des hits pour Medoc et Moguri (Otaku2vice et Acid+ Le Antoinette).

En 1999, avec mon compère Fanalo, nous avons monté le groupe de metal prog instrumental Plug-In. Notre première collaboration figure dans le jeu Ultim@te Race Pro, un jeu de course automobile développé par Kalisto. Caféine avait d’ailleurs diffusé ce morceau dans l’émission « Plug-In » qu’il animait sur RTL avec Francis Zégut. Un grand moment pour nous ! Nous avons par la suite sorti deux EP et un album. Le groupe est aujourd’hui en sommeil. Fanalo et moi, avons également été de 2002 à 2005 les musiciens de tournée de Ron « Bumblefoot » Thal (qui fût guitariste de Guns N’ Roses pendant quelques années).

En parallèle de tout ça, j’ai monté en 2004 un studio d’enregistrement/mixage/mastering pour les groupes de Metal, le Conkrete Studio. J’y ai travaillé avec des groupes tels que Loudblast, Gorod, Otargos, Eryn Non Dae… Voilà, je crois avoir fait un peu le tour… Et moi qui voulait faire court !

Depuis combien de temps produis-tu de la musique ? Quelles sont tes racines musicales ? Et à quel moment as-tu senti que c’était ta vocation ?

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J’ai commencé à composer sur Amiga avec Soundtracker en 1987. Avant ça, je bidouillais un peu de son sur Oric et Commodore 64, mais je ne peux pas dire que je composais. C’est vraiment l’Amiga qui a tout déclenché. Mes premières compos sur Amiga étaient forcément plutôt électroniques, puisque Soundtracker était livré avec la fameuse disquette « ST-01 » qui contenait une banque d’instruments samplés sur les synthés en vogue à l’époque. Et quand j’ai eu mon premier sampler 8 bits, j’ai pu commencer à aller chercher mes samples ailleurs, à personnaliser un peu plus mon son, et me rapprocher de mes influences.

J’ai pas mal cherché à rendre mes compos plus vivantes. J’essayais de faire groover mon Amiga, de faire des trucs un peu plus rock n’ roll. Les premiers disques que j’ai achetés avec mon argent de poche, c’était du Iron Maiden, du Kansas, du Metallica, donc assez loin de la musique électronique finalement. Mais autant je détestais la musique électronique à l’époque, autant ça m’éclatait d’en faire sur Amiga. Va comprendre…

Étant très autocritique sur mon travail, j’ai mis très longtemps à me considérer comme un véritable compositeur. Un mec qui s’amuse à faire de la musique sur son ordi, tout au plus, et qui a eu vachement de bol qu’on lui propose de faire des musiques de jeux. D’ailleurs, ça n’a jamais été un plan de carrière pour moi, mais j’ai rencontré les bonnes personnes au bon moment, et ça m’a permis de développer ma musique. Je crois que c’est quand j’ai quitté Kalisto début 2001 que je me suis dit : « Vas-y, fonce ! ». C’est là que je me suis rendu compte que je ne savais pas faire grand chose d’autre que de la musique, et qu’il fallait sûrement y voir un signe !

Est-ce que ça a été difficile d’apprendre à produire de la musique ? Est-ce que tu as suivi une formation particulière ou est-ce que tu as appris en autodidacte ? Quels sont les gens qui t’ont aidé/inspiré dans ton apprentissage ?

Je n’ai jamais suivi de formation. J’ai développé très tôt un goût pour la musique. Gamin, on m’a collé un orgue Bontempi dans les pattes, et j’ai tout suite commencé à jouer les mélodies des morceaux que j’entendais à la radio. Mes parents voulant m’encourager dans cette voie m’ont rapidement proposer de m’inscrire à des cours de musique, mais j’ai toujours refusé de peur que la musique ne devienne une corvée. L’idée d’apprendre le solfège me terrifiait.

Quand j’ai commencé à composer sur Amiga, j’ai tout appris sur le tas. J’avais une bonne oreille, sûrement développée quand je jouais les morceaux de la radio étant petit, et un bon sens du rythme, sans doute transmis par mon papa qui était batteur amateur. Donc ça n’a jamais été vraiment difficile. Ça ne veut pas dire que tout ce que je faisais était absolument génial, loin de là ! Mais je n’ai jamais galéré à me demander si je devais mettre un accord majeur ou mineur ici ou là. Tout venait naturellement, et petit à petit, programmer de la musique sur Soundtracker est vite devenu une seconde nature, tellement je passais de temps dessus.

Une des périodes où j’ai le plus appris reste mes années dans la demoscene. Il y avait tellement de gars talentueux dans cette scène que ça te poussait à te surpasser, à vouloir devenir meilleur. Mais les gens qui m’ont le plus influencé et inspiré restent des mecs comme Rob Hubbard, Tim Follin, Martin Galway ou Ben Daglish. Les musiques de jeux qu’ils ont composé sur Commodore 64 étaient tout bonnement incroyables. Tout à l’heure, je disais que je n’aimais pas la musique électronique à l’époque, mais ce n’est pas complètement vrai si on considère que le chipset sonore du C64 était un véritable petit synthétiseur. J’étais dingue de ses sonorités si caractéristiques.

Bien sûr, aujourd’hui, je n’utilise plus l’Amiga pour composer, mais ça reste la machine sur laquelle je me suis auto formé. Quand j’ai été embauché à Kalisto, mes compétences en MAO n’allaient pas loin au-delà des Soundtracker, Protracker et autres Fasttracker, mais quand les CD-ROM sont arrivés, avec la possibilité de stocker de la musique au format CD, j’ai dû m’adapter et changer mes méthodes de production musicale. Toujours sur le tas, j’ai appris à piloter des synthés en midi, à enregistrer en « direct to disk » (un vrai sport pour faire jouer 8 pistes mono simultanément à l’époque !), à jouer de la basse et un peu de guitare, à mixer, à masteriser… Effrayant au départ, mais tellement passionnant et infini ! En fait, c’est génial, parce que j’ai commencé à gagner ma vie en m’autoformant, et c’est ce qui me permet de continuer à gagner ma vie aujourd’hui, grâce à tout ce que j’ai appris avec les Amiga et en produisant des musiques de jeux.

Quels outils utilises-tu au quotidien pour produire ?

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Aujourd’hui, mon principal outil est Reaper, le DAW développé par Cockos. Je l’utilise depuis 2006 ou 2007 pour enregistrer, séquencer, composer, mixer, masteriser… Un vrai bonheur. Dans le PC, il y a une carte UAD-2 QUAD avec moult effets, des instruments virtuels (Arturia V-Collection, aaah le Jupiter-8, aaaah le Modular V2), Native Instruments Komplete, Zebra, Synth1, Superior Drummer 2, encore des effets (Waves, Soundtoys, Slate Digital, Izotope, Nomad Factory, TAL, TDR) avec des licences sur un motherf$%ing* iLok qui marche une fois sur deux.

Tout ça est branché sur une carte son RME Fireface UFX, elle même branchée sur un Big Knob Mackie relié à des enceintes de monitoring Mackie HR824 accompagnées d’une paire de petites Genelec dont la référence m’échappe, un Korg Trinity qui me sert de clavier maître, mes basses Basslab, 3 guitares (6, 7 et 8 cordes), une tête Peavey 5150, une tête Ampeg SVT III, et un Torpedo VB101 de chez Two Notes. C’est les trucs dont je me sers le plus souvent. Après, j’ai plein de trucs tout aussi encombrants qu’inutiles (et donc forcément indispensables).

Quels sont les outils/instruments/plugins que tu n’utilises pas encore mais que tu aimerais essayer ?

Je lorgne depuis un petit moment sur les produits de chez Dangerous Music. J’aimerais vraiment essayer leur 2-BUS+ et leur D-BOX. J’en ai entendu beaucoup de bien.

Dans les trucs plus funs, j’ai essayé chez un pote il n’y a pas longtemps les Aerodrums, c’est absolument phénoménal ! Je pense que je ne vais pas tarder à craquer ! J’aimerais bien essayer le Roland VT3 aussi, un petit processeur d’effets pour la voix qui permet de faire des trucs vraiment rigolos, et qui pourrait me servir pour faire du sound design pour les jeux. Sinon, ça fait longtemps que j’aimerais bien me gauler une SidStation, mais elles s’échangent à prix d’or sur eBay.

A quoi ressemble une journée traditionnelle de production (pour peu qu’il y ait une « journée type », sinon quel est ton workflow quand tu t’attaques à un nouveau morceau) ?

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Généralement, suivant l’envie j’attrape une basse, une guitare, ou j’allume le clavier. Je cherche des idées, un riff, une mélodie, une grille d’accords… Parfois, en chargeant un instrument virtuel et en explorant les presets, je tombe sur un son qui va m’inspirer quelque chose. Une fois que je tiens une idée qui m’intéresse, même si elle n’est pas très longue, j’essaye de la développer en rajoutant des couches, des éléments rythmiques ou mélodiques.

Une fois que j’ai un truc qui tient la route, avec une orchestration assez complète, j’essaye d’organiser mes couches, voir celles qui sont indispensables, celles qui le sont moins et qui peuvent servir juste d’enrichissement sur la deuxième fois ou le passage sera joué par exemple. Ensuite, j’essaye d’imaginer sur quoi ça pourrait enchaîner. Je n’ai que très rarement des idées de morceaux complets. J’aime assez cette manière un peu puzzle multi-couche de construire des morceaux. En plus ça colle bien avec ma passion pour les morceaux à tiroir !

Quand je fini par tourner en rond, ou quand je bloque, je sauve le projet, et je le laisse reposer quelques heures ou même quelques jours si j’en ai le temps. Et quand je reviens dessus plus tard, j’arrive souvent à me débloquer. Une chose que je fais quasiment toujours, c’est que je mixe mes morceaux en même temps que je les compose. Il faut que j’entende tout de suite comment ça va sonner, mixé correctement. Ça m’aide à orienter mes choix pour le morceau.

Récemment, j’ai eu une idée d’intro de morceau, je l’ai vite enregistrée. Bon ouais, pas mal. J’ai pris le temps de bien le mixer, et même de faire un mastering rapide, et paf ! Grosse tarte dans la face. Du coup, ça a boosté ma motivation à finir le morceau. Résultat : l’intro de 30 secondes est devenu un morceau de 13 minutes.

Quels sont les plus grosses difficultés que tu rencontres lors de tes séances de prod et quelles sont les choses qui viennent le plus naturellement ? Est-ce que tu es un angoissé de la page blanche ou est-ce que tu es plutôt du genre ultra-productif mais qui a du mal à finir ses morceaux ?

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Je suis plutôt de la deuxième catégorie… J’ai tellement de débuts, de thèmes, d’ambiances dont je n’ai jamais rien fait mais que je garde précieusement au cas où un jour, ça déclencherait quelque chose. Ça m’est déjà arrivé de reprendre un bout d’idée que j’avais commencé des années auparavant, et d’en faire un morceau. Mais oui, ma plus grosse difficulté, c’est de finir mes morceaux. Quand je travaille sur un jeu, c’est pas vraiment un problème, parce qu’on m’impose des deadlines. Donc que je le veuille ou non, à un moment donné, il faut que j’arrête de travailler sur le morceau pour le livrer. Mais quand je bosse sur des projets persos, c’est jamais fini. Je trouve toujours quelque chose à rajouter, à améliorer, que ce soit au niveau de la compo, des arrangements, ou même du mixage ou du mastering.

Je travaille sur un album de compos personnelles depuis quelques années. Je tiens à avoir un son homogène sur l’album. Ça ne veut pas forcément dire que tous les morceaux doivent sonner pareil, mais je veux que ça reste cohérent quand je passe d’un morceau tranquille à un truc plus métal. Je m’arrache les cheveux sur le mix depuis 2 ou 3 ans, un véritable enfer. Alors oui, je suis parfaitement conscient que si les gens écoutaient l’album en l’état, personne ne remarquerait ce qui me gène, mais tu sais ce que c’est. Quand c’est ta musique, tu n’as pas la même écoute que tout le monde, et si tu dois grincer des dents à chaque fois que tu écoutes ton propre album parce que t’es pas content d’un truc, c’est rageant !

En dehors de ça, je me surprends depuis quelques années à ne plus avoir trop de difficultés à trouver des thèmes et des mélodies cool. A l’époque de l’Amiga, je travaillais beaucoup l’aspect rythmique de mes morceaux, et je repoussais toujours le moment où il allait falloir poser des mélodies. Ça ne m’intéressait pas plus que ça, et j’en mettais parce qu’il fallait en mettre. Mais j’ai commencé à développer un peu mon sens de la mélodie au début des années 2000, et j’ai rapidement commencé à prendre du plaisir à trouver des jolis thèmes. Je l’ai ressenti tout de suite quand j’ai composé l’OST de Fievel’s Gold Rush, mon premier jeu GBA en 2001, qui contient quelques thèmes dont je suis vraiment content.

Depuis l’année dernière, je me suis mis à participer au Ludum Dare avec deux amis, un graphiste et un programmeur. L’idée, c’est de faire un jeu vidéo en 72 heures avec un thème imposé. Du coup, ça t’oblige à être hyper rapide et à ne pas te poser trop de questions. Je me suis surpris lors de ces événements à composer à une vitesse bien plus élevée que dans mes habitudes, et ça fait tomber pas mal de barrières. Tu composes de manière beaucoup plus instinctive, tu vas à l’essentiel et ça vient tout seul.

La veille de chaque événement, en préparant le matos pour partir retrouver les collègues, je flippe de pas avoir d’inspiration, mais une fois dans le bain, ça vient tout seul… Et avec le recul, je reste hyper content des 2 OST (Final Swap et Double Kick Heroes sur mon Bandcamp pour les curieux) que j’ai composés pendant le LD#31 et le LD#34. Ces OST sont certes assez courts vu les délais, mais ça fonctionne carrément bien. D’ailleurs, on va sortir des versions « pimpées » des deux jeux, notamment Double Kick Heroes auquel je vais rajouter au moins 25 morceaux !

Quelle genre de musique écoutes-tu au quotidien ? Quels artistes t’influencent le plus dans tes créations ?

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Depuis un an ou deux, je me suis mis à racheter des vinyles. Ça modifie un peu mes habitudes d’écoute. J’écoute à nouveau la musique comme quand j’étais ado. C’est un petit rituel… Je me fais une tasse de thé, je vais choisir un album à écouter, je le pose religieusement sur la platine, et en avant. J’écoute toujours beaucoup de métal, Meshuggah en tête, dont je reste fan ultime. Toujours gros fan de Iron Maiden, Entombed, de rock progressif, comme Rush, Pink Floyd, Genesis, Kansas… J’écoute aussi un peu de musique électronique. Gros fan du sieur Carpenter Brut qui en plus d’être un bon pote, a réussi à remettre au goût du jour le style de musique qu’on faisait sur Amiga il y a 25 ans. Je conseille à tous les fans de musique Amiga de se jeter sur son album Trilogy qui regroupe ses trois EPs. C’est une tuerie sans nom avec des sonorités qui rappelleront des souvenirs à certains.

Pendant que je tape ces lignes, j’écoute le vinyle de l’OST de Far Cry 3 Blood Dragon par Power Glove qui est vraiment cool. Car bien sûr, j’écoute toujours un peu de musique de jeux, mais plus autant qu’avant, je dois l’avouer. Parce que je n’ai plus trop le temps de jouer. J’écoute les Démons du Midi pour me tenir un peu au courant des OST qui valent le coup ! Mais de temps en temps, je me refais des petites sessions d’écoute de vieilleries C64 ou Amiga. Ça fait du bien…

Voilà, maintenant, tu prends tout ça, tu secoues très fort et tu obtiens ce qui m’inspire. Je ne me sens pas influencé par un ou plusieurs artistes en particulier, j’ai l’impression que c’est la somme de tout ce qui me plaît dans ce que j’écoute qui transparaît dans ma musique.

Quels conseils pourrais-tu donner à quelqu’un qui voudrait se lancer aujourd’hui dans la création musicale ?

Je ne vais pas donner de conseils techniques, parce que j’estime que si une personne est assez motivée pour se lancer là dedans, elle saura trouver seule les réponses à ces questions. Le seul conseil que je pourrais donner, c’est d’être patient et de prendre le temps de développer son univers musical. Il faut aussi être capable de prendre du recul sur sa musique, pour essayer d’en déceler les faiblesses et les forces soi-même. On peut toujours demander autour de soi, et de plus en plus de musiciens ne se gênent pas pour le faire en postant des versions en travaux de leur morceaux sur Soundcloud par exemple, mais je suis pas certain que ce soit une démarche utile. Ça leur sert surtout à flatter leur égo en récoltant des commentaires sympas de leur potes. Mais je pense que pour développer un concept musical fort, il faut y croire soi-même sans forcément avoir l’aval ou la validation de qui que ce soit.

Si on devait jouer un morceau (un des tiens ou autre) à ton enterrement, ce serait lequel ?

Through the Fire and Flames de Dragonforce, parce que je me ferai probablement incinérer ! Et en plus, je n’ai jamais réussi à le passer en Expert à Guitar Hero III… Autant que je parte avec, je finirai bien par y arriver !

Site : http://www.elmobo.com/
Bandcamp : https://elmobo.bandcamp.com/
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