GOG Connect : vos jeux Steam dans GOG

Avec GOG Connect, le portail polonais de vente de jeux vidéo sans DRM, vous propose de transférer vos titres Steam chez eux. Chouette idée sur le papier, alors qu’on rêve tous d’une plate-forme unique pour gérer nos catalogues ludiques. Mais dans les faits, est-ce que ça a vraiment un intérêt ?

GOG ConnectRévolution ! Depuis aujourd’hui, à l’initiative de CD Projekt Red, vous pouvez désormais lier votre compte Steam à celui de GOG. L’opération est permanente et irréversible et vous permettra de récupérer certains titres acquis chez Valve et en profiter en version sans DRM sur l’autre portail de chez Smith en face.

Pour le moment, le processus concerne 21 jeux, ce qui fait un peu léger. Pour la blague, le site annonce le plus sérieusement du monde « PLUS DE 20 JEUX », ce qui est techniquement vrai. Mais GOG promet : ce n’est que le début, d’autres titres seront régulièrement ajouté à la liste (même si fondamentalement, je doute que les gros éditeurs n’y voient aucune objection, l’absence de DRM étant toujours un frein chez les gens qui ont les sous).

Bon, c’est super tout ça, mais concrètement, qu’est-ce que ça apporte comme avantage pour le joueur ? Dressons-en la liste exhaustive…

  • Vous pouvez désormais récupérer une version installable d’un des 21 jeux dispos, dans une version sans DRM, et vous passer de Steam pour le lancer.
  • Vous profitez du coup des éventuels bonus liés au compte GOG (wallpapers, bande-son, manuel, etc.) (merci à Benoit d’avoir attiré notre attention sur ce point).

Voilà, c’est tout.

Pour le reste, je vous avoue que j’ai du mal à percevoir un début d’intérêt pour nous, les gamers, et ce pour une bonne et simple raison : GOG Galaxy est encore un gros chantier très austère, à mille lieues des fonctionnalités offertes par Steam. Du coup, pas de raison de migrer de l’un vers l’autre. (Sérieusement, qui gère sa liste d’amis sur GOG ? Je parie que vous n’aviez même pas vu que c’était désormais intégré.)

Au final, choisir de jouer sur GOG plutôt qu’ailleurs relève à l’heure actuelle surtout d’une décision philosophique, pas vraiment motivée par l’attrait d’une meilleure interface ou d’un catalogue plus conséquent.

On va dire que c’est un premier pas dans la bonne direction, celle de l’interopérabilité des plate-formes dont tous les joueurs rêvent secrètement depuis l’avènement de Uplay, Origin, Battle.net et consorts…

Mais vu la gueule de ce Connect, n’espérez pas cette révolution tant attendue pour tout de suite. Le chemin va être encore long.

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