Gears of War 4 : Le Fenix renaît de ses cendres ?

Après un Quantum Break très décevant et un Forza Horizon qui a souffert d’être bloqué à 30 images par seconde sur PC à son lancement, Gears of War 4 fait figure de quitte ou double pour Microsoft. C’est la dernière chance pour eux de sortir un titre de qualité – et du premier coup – sous l’étendard vert Xbox en 2016. On enfile son grand tablier et ses lunettes de protection, car il est temps de découper au Lanzor ce premier épisode réalisé sans Epic Games, histoire de voir ce qu’il a dans le ventre. Attention aux projections de moelle épinière.

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Avant d’entrer dans le vif du sujet, parlons d’argent et de l’enfer des éditions multiples. Gears of War 4 fait partie des jeux « Play Anywhere », une frange de titres édités par Microsoft, disponibles sur Xbox One et PC et dont l’achat numérique ou en édition spéciale donne l’accès aux deux versions du titre, avec cross-save et cross-play. Premier souci, le prix n’est pas des plus modiques selon l’édition : 69€ en version simple, 99€ en édition Ultimate avec accès anticipé + season pass et enfin 49,99€ le season pass seul dédié au multi avec 24 maps et quelques maigres bonus. 249€ seront à débourser pour la collector contenant l’édition Ultimate, la statue de JD Lanzor, et quelques goodies dont on se passera aisément. Si toutefois vous désirez une simple version boite, vous paierez ça le prix d’un jeu Xbox One classique, mais vous n’aurez pas droit à sa jumelle sur PC. Faut bien rentabiliser le pressage du disque ma bonne dame…

On se met dans l’ambiance avec ce teaser.

Kids on the slope

Des années se sont écoulées depuis le dernier combat de Marcus Fénix et de ses « Delta ». Sera est désormais en paix et le monde se reconstruit gentiment. Enfin presque… Ce Gears 4 commence avec trois jeunes gredins accompagnés d’un débonnaire gitan barbu qui semblent ne pas être totalement en accord avec le nouvel ordre imposé par la CGU et sa psychorigide de dirigeante, Miss Jinn. Nos jeunes rebelles et leur chaperon décident donc d’aller emprunter un Fabricator dans une ville fortifiée en construction, pour le ramener ni vu ni connu dans leur bled d’indépendantistes fumeurs de haschich. What could possibly go wrong…

gears-of-war-4-img-old-man-marcus-slideExit Marcus, ses potes musclés et l’ambiance actioner qui a fait la patte de la licence. Place à une jeune génération, aussi bravache que peu dégourdie. Génération Y, je te regarde et je te juge… Dans cette campagne en cinq actes entrecoupés de cinématiques toujours aussi plaisantes, force est de constater que la sauce met du temps à prendre et ne décolle jamais vraiment. Si JD et ses potes sont sympathiques et apportent un peu de fraîcheur, on est très loin de leur attribuer un quelconque charisme. Encore moins quand Marcus vient crever l’écran avec sa dégaine de Old Man Logan. Voici donc le problème exposé comme un lapin dans les phares d’un Hummer : le scénario ne tiendrait pas sur la durée sans la présence du père Fénix. L’évident passage de flambeau qu’ont voulu imposer les développeurs de The Coalition passe aux forceps mais laisse un terrible goût d’inachevé quand se déploie l’intrigue. On progresse avec quelques sensations agréables, mais on n’arrive jamais vraiment à l’extase offerte durant 10 ans. Si l’écriture façon séries Teens ne vous rebute pas, l’ensemble fera l’affaire et ouvre des possibilités intéressantes pour la suite. Mais face au scénario poignant de Gears of War 2 et sa plongée dans l’antre des Locustes, il y a un gouffre. Autant être prévenu !

On peut excuser le scénario un poil léger d’un Gears comme on pardonne celui d’un Call of Duty si la dimension épique du gameplay est au rendez-vous. Le game design n’est malheureusement pas parfait dans ce dernier opus. L’une des erreurs aura été d’introduire le Fabricator – une caisse servant à construire à peu près n’importe quoi et utilisée en Horde – comme phase de jeu obligatoire au sein de la campagne. Se taper une phase de Horde forcée pour apporter un léger climax, avec un rythme soutenu mais répétitif, peut lasser assez vite et sortir le joueur du scénario. J’ai dit répétitif alors que c’est le principe d’un shooter ? Oui, et la raison pour laquelle Gears 4 l’est un peu trop tient à deux choses : la répétition de phases dans un ordre peu évolutif et le manque d’équilibre dans les confrontations avec les différents ennemis.

On nous offre bien quelques scènes spéciales en véhicules, dont un niveau à moto qui rappellera à certains les meilleurs (et pires) moments des campagnes précédentes, mais elles ne suffisent pas à nous faire monter en tension ou à provoquer une certaine empathie pour nos jeunes héros. Le contrepoids émotionnel est à trouver dans la BO dirigée par Ramin Djawadi – à qui l’on doit les OST d’Iron Man, Pacific Rim ou l’excellente série Westworld – et qui sait retravailler les thèmes déjà connus tout en apportant du neuf. Sans être sa masterpiece, elle s’écoute avec plaisir et change l’orientation qu’avait donné Steve Jablonsky sur les précédents titres, alors beaucoup plus sombres.

Boucherie Ovalie

Au niveau de la difficulté générale, les modes Recrue et Normal n’apportent que peu de challenge, mais heureusement les modes Vétéran et Dément sont comme à l’accoutumée basés sur la sauce sriracha et le piment oiseau. L’IA se met à contourner les règles que l’on est forcé de suivre en tant que joueur et elle devient un aimbot parfois increvable et frustrant en Dément. Le challenge est bien présent, mais ne cassez pas votre matériel en vous y frottant en premier playthrough. Si vous avez déjà roulé sur les trois précédents épisodes – je rappelle que Gears of War Judgment n’existe pas -, vous ne serez pas dépaysé et prendrez beaucoup de plaisir à parcourir un monde plus coloré et vivant, que vous allez pacifier en vidant des chargeurs.

Le coeur du gameplay est bien présent et n’a pas à rougir de ses vénérables ancêtres. Si le premier Gears était tout en nervosité et le second un concours de Space Marines sous Tranxène, le troisième épisode avait su revenir à plus de fluidité et de vitesse dans les mouvements et animations. Cliff Bleszinski ayant laissé la série à son comparse, le technique Rod Fergusson, les choses ne pouvaient aller que vers plus de nervosité et de moments de pression au corps à corps. Gears 1 restait pour moi le mètre-étalon de la série sur ce point, mais ce nouvel héritier a enfin détrôné son aïeul à coups de crosse. Les problèmes de placement et de glissades entre zones de couverture étaient un réel souci sous Unreal Engine 3, la physique des personnages partant parfois en vrille lorsque l’on se collait un peu trop rapidement entre différents murs.

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Retour dans les cavernes pour la bonne cause, et quelques frayeurs.

La copie a été révisée et offre désormais des déplacements plus fluides en ajoutant des sauts d’obstacles et des angles de tir plus réalistes qui apportent de bonnes sensations. Pour donner plus de corps au jeu à couvert, les mouvements de surprise ont été remodelés et permettent de bondir pieds en avant sur un ennemi à couvert pour l’exécuter au couteau, ou de le choper par dessus et de le tirer vers vous comme ce bon Donald le fait avec ses conquêtes… Pratique et facile à réaliser, on vous déconseillera cependant de tenter l’expérience en Dément, l’IA n’étant pas toujours d’accord avec les scripts, comme mentionné précédemment.

L’ajout de nouvelles armes en plus des classiques donne une nouvelle dimension au jeu en sortant du trop classique Lanzor à sec > passage au pompe > ramassage de Kaomax > rince > repeat. Le râtelier bien fourni offre désormais de nombreuses options, du tir fin mais bourrin au EMBAR à la destruction massive de l’Overkill, un fusil à pompe automatique géant qui hache plus qu’il ne touche. Chacun trouvera son nouveau joujou et découvrira les nombreuses exécutions qui vont avec. Du côté des armes lourdes, The Coalition a ouvert le premier festival de la boucherie comique, avec de nouvelles armes ridiculement jouissives comme le Buzzkill, une disqueuse de chantier tirant des lames qui rebondissent sur les murs et le Tri-Shot, une gatling de gros calibre qui broie littéralement tout dans son champ de vision. Le jeu a bien quelques écueils réparables sur sa période de lancement, mais le gameplay est sans aucun doute le meilleur de la série.

4K UHD HDR 900p No Scope

Pendant de nombreuses années, hormis de rares exceptions, l’éventail de couleurs de l’Unreal Engine a été composé de nuances de marron et de gris avec parfois un peu de rouge pour rappeler que la population mondiale n’était pas majoritairement daltonienne. Gears n’échappait pas à ce running gag et malgré un peu de jaune fluo et de bleu pétant, il faut reconnaître qu’il n’était pas très coloré. Le passage de flambeau se fait donc aussi sur le plan des couleurs avec enfin des tons plus variés, des effets de lumière qui pètent et une végétation un peu plus voyante. C’est beau, ça claque les rétines et il était diablement temps de voir autre chose que des cavernes sans lumière. Ne vous affolez pas, ce n’est pas Uncharted 4, mais des efforts ont clairement été faits et méritent d’être mentionnés. On se tape quand même encore pas mal d’usines désaffectées et de ruines, mais sur une planète ravagée par autant de conflits, c’est plutôt logique. La direction artistique gagne un peu en nouveauté, avec les D-Bots, ces évolutions des anciens robots militaires, mais aussi avec un nouveau bestiaire chez les Vermines, les nouveaux antagonistes remplaçant les Locustes. Leur design évolue un peu pour les rendre moins bestiaux sans pour autant dépayser, du moins dans les soldats, qui rappellent fortement les ennemis massacrés par vagues entières pendant des années. Pour compenser, de nouvelles saletés viennent grossir les rangs avec une série de bestioles aussi dégoûtantes qu’ultra casse-bonbons à tuer, et dont les méthodes parfois dégoûtantes vous tireront une grimace au premier câlin surprise.

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Quand l’Unreal Engine 4 donne dans la couleur, il flatte les rétines.

Sur le plan technique, la Xbox One crache une fois de plus ses tripes avec un très stable et « futuriste » 1080p upscalé tournant à 30fps en campagne, mais fait tout de même l’effort de passer à 60fps dans les modes multijoueurs, qu’ils soient publics ou privés. Le rendu sur PC pouvait inquiéter tant les déceptions de l’année avait été fortes, mais on peut souffler : Gears 4 pulvérise toutes les attentes. Oubliez les 30 images par seconde poussives, cet épisode revient sous Windows après dix ans d’exil, avec sous le bras une optimisation graphique qui colle au mur. Le benchmark intégré au menu principal donne toutes les informations nécessaires et la liberté d’optimiser votre jeu selon votre matériel. Malgré un DX12 réputé gourmand, le jeu tient haut la barre, même sur une 7970 AMD de 2012. Ce bon Caféine aime me vanner sur mes histoires de potes, mais quand il faut réunir des données de benchmark sur des machines différentes, ça donne un panel de processeurs allant de l’ancien i5 2500K au récent 6700K et des réglages au poil pour toute la famille, voyez donc :

Possesseurs de GeForce GTX 1070 / 1080, faites-vous plaisir : poussez ces sliders à fond. Et pour comprendre l’impact de chaque paramètre, le plus simple c’est encore d’aller sur le site de Nvidia !

Pour faire simple, si vous possédez un écran 1080p 60Hz, vous pourrez profiter d’une campagne relativement fluide et belle même sur une machine modeste, et vous éclater en multijoueurs avec fluidité et vitesse. Pour les plus bourgeois possédant des Nvidia GeForce GTX 1080 et des écrans au même tarif, le 2K/4K vous tendra les bras tout en vous faisant verser une larme lors de votre premier tronçonnage. Avec autant de joies, il fallait trouver des ombres à ce tableau idyllique et il ne nous a pas fallu longtemps pour tomber sur quelques os. Plusieurs freezes et crashs énigmatiques du jeu, de violentes baisses de frame rate sur certains passages, notamment sur l’acte III où l’on peut passer de 120 à 25 fps pendant quelques secondes, une synchronisation labiale qui se fait la malle au débotté, et évidemment, notre ami de toujours sur Geekzone, le « Windows Store ».

Un crash peut arriver, des soucis d’allocation mémoire et de synchro aux fraises aussi, et tout ça peut se régler avec un bon vieux patch des familles. Mais le Windows Store, il faut se le farcir comme tonton Gérard aux repas de famille, et il sont aussi lourds l’un que l’autre. Au-delà des pratiques de ventes quelque peu outrancières de Microsoft – 69€ le jeu en démat’, seriously guys? – le store n’est clairement pas fait pour gérer, suivre et updater ses jeux. Vous avez une mise à jour Windows à faire mais vous voulez finir de télécharger votre patch d’abord ? NOPE, les serveurs ne sont pas d’accord et vous le font savoir en bloquant tout jusqu’à ce que votre maj soit terminée et votre PC redémarré. Ne parlons pas de la limitation de vitesse de téléchargement à 50Mbit/s ou l’étrange effet que chaque maj a sur les Freebox en créant des DDOS en faux positifs. On en regretterait presque qu’il ne sorte pas sur Steam. Correction : on regrettera carrément qu’il ne soit pas disponible sur Steam. Actuellement, même le Uplay d’Ubisoft fait figure de bijou de technologie et d’ergonomie en face de la solution de Microsoft…

La douce sensualité du tronçonnage entre amis

Le gros morceau qui fait savourer pleinement les évolutions techniques de Gears of War 4 n’est autre que le multijoueurs. On retrouve avec bonheur les modes classiques qui ont fait la joie des précédents épisodes : Exécution, Roi de la Colline, Dodgeball ou Gardien. De nouveaux venus font également leur apparition, comme la Course à l’Armement qui vous fera utiliser des armes aléatoires pour pulvériser l’équipe adverse. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si de nombreux problèmes réseau ne venaient pas briser des manettes et des claviers. Hormis le mode LAN qu’on ne croyait plus jamais revoir, toutes les parties publiques et certains modes privés sont hébergées sur les serveurs Microsoft qui gèrent l’équilibrage de bande passante entre joueurs. En théorie seulement, parce qu’à l’heure où cet article sort, des gens pètent des pads et s’arrachent ce qui leur reste de cheveux sur des mecs immortels et des snipers armés de fusils à pompe. Encore une fois, le jeu en lui-même n’est pas à remettre en cause, mais son éditeur devrait peut-être penser à brancher de vrais serveurs pour éviter ce genre de déconvenues.

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On fabrique ses cartes de skins en détruisant les doublons pour récupérer de pièces de ferraille. Plus la carte est rare, plus elle donnera de ferraille en retour.

Si le carnage sauce multi n’est pas votre truc, il reste le meilleur de Gears 4. Le plat de résistance qui prend des gens lambda sans envergure pour en faire des soldats, des vrais : la Horde. Ce mode apparu dans GoW 2 bénéficie d’une refonte complète de ses bases pour devenir une réelle épreuve stratégique sur 50 vagues. Autrefois simple épreuve entre copains, la nouvelle Horde est désormais un challenge doté d’une véritable marge de progression. Lors de votre première partie, l’écran demande de choisir une des 5 classes disponibles, chacune disposant d’avantages et de capacité propres. Le Soldat représente le Gear classique, le Sniper peut marquer plusieurs ennemis et faire le ménage à distance, le Heavy se promène avec un Boomer et un Retro-Lanzor, l’Ingénieur répare et améliore les fortifications et l’Éclaireur ramasse l’énergie et se balade sur la map. Simple au premier abord, le système se complexifie et présente tout son intérêt dans le système des cartes bonus.

Hérité de différents modes multijoueurs ayant fait leurs preuves comme Mass Effect 3 et remodelé sur les bases déjà présentées dans Halo 5, le système de cartes regroupe les éléments cosmétiques – personnages, skins d’armes et emblèmes – et les bonus et défis des modes de jeu. Pour la partie Deatchmatch, les cartes défis offrent XP et crédits lors de leur complétion, donnant un peu de piment aux parties qui s’enchaînent. En Horde, deux types de cartes servent à la composition de votre classe, les cartes défis similaires à celles du multi compétitif, et les cartes de classe qui définissent les bonus dont bénéficiera votre personnage pendant la partie. Le tout est basé sur un système d’expérience simple allant de 1 à 10. Faites des vagues de Horde pour gagner de l’XP et progressez dans votre job pour débloquer plus d’emplacements de cartes qui faciliteront la mission de votre équipe. Les crédits que vous gagnerez dans les modes multijoueurs seront à dépenser sur le marché pour obtenir de nouvelles cartes, personnages et skins, une façon de motiver les joueurs en mal de récompenses. Les flambeurs ont aussi la possibilité de passer par la case CB, en achetant ces mêmes packs avec de la monnaie bien réelle, un moyen pour Microsoft de gagner quelques deniers facilement et de fournir de nouveaux modes de jeu et maps sans passer par la case DLC, hors season pass exclusif, bien sûr.

Le strike n’était pas loin

Après tant d’années d’attente, il pourrait être facile de s’enflammer à la sortie d’une des grandes licences de Microsoft. Mais si Gears of War 4 est incontestablement un excellent jeu à la technique et au gameplay quasiment irréprochables, il pèche par son scénario de Teen Movie aux enjeux mal amenés, ses personnages principaux transparents, ses ratés réseau et sa politique de prix hors de contrôle. Sur Xbox One, le deuil du 1080p à 60fps constants en campagne est un autre échec pour cette génération de consoles, mais il se rattrape de fort belle manière en multi en offrant une bonne fluidité et des sensations fortes. Avec des personnages principaux plus consistants et un rythme mieux maitrisé sur la campagne, on n’était pas loin du comeback parfait pour cette série. Malgré les problèmes réseau du lancement, les modes multijoueurs sont à saluer avec une mention spéciale pour la Horde, qui revient dans une forme intelligente et construite pour éviter toute lassitude. Il ne reste plus qu’à espérer qu’un patch réseau débarque rapidement afin de ne plus souffrir de lags et autres déconnexions intempestives, parfaitement inexcusables sur une production de ce calibre. Une fois ce problème réglé, il sera plus que temps de dire que Gears est de retour, pour de bon.

 


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