Ghostwriter : un éditeur Markdown qui sait se faire oublier

« T’as essayé ça dans les trucs Markdown Windows ? » me lance nonchalamment Caf sur Slack. Ha ben non, tiens… Ghostwriter est un éditeur open-source et multi-plateforme développé avec un focus en tête : se débarrasser des distractions. Et quand on a un attention span comme le mien, c’est un argument qui fait mouche.

Ghostwriter est donc un éditeur Markdown, disponible à la fois sur Windows et Linux (et Mac, vaguement, et moyennant quelques bidouilles), dont l’objectif est, à l’instar d’un WriteMonkey par exemple, de permettre aux utilisateurs de se concentrer exclusivement sur leur texte. Mode « full screen », interface épurée, tout est fait pour vous maintenir loin des interférences et notifications qui peuvent rapidement transformer l’écriture en enfer.

Malgré cette volonté de faire simple, le soft embarque néanmoins tous les outils indispensables pour un bon taf de rédaction :

• highlight de la syntaxe Markdown, pour une meilleure lisibilité ;
• correction orthographique (via le module Hunspell) ;
• comptage des mots ;
• prévisualisation et export en HTML (avec feuilles de style « custom » pour la prévisualisation, la base) ;
• possibilité de s’intégrer avec d’autres softs Markdown pour exporter en PDF, ODT ou RTF.

La seule chose que je n’ai pas réussi à faire fonctionner chez moi, c’est le drag & drop direct d’image dans l’éditeur. Mais si ça se trouve, c’est juste mon PC qui souffre, vous me direz.

Pour le reste, le client est souple, léger, propose des thèmes pour ceux qui n’aiment pas le blanc immaculé, et globalement fait son taf en se faisant oublier, et c’est tout ce qu’on lui demande. L’export en HTML est propre et facilement utilisable dans vos WordPress ou autres Drupal, bref, c’est du tout bon.

Ah ! J’oubliais : Ghostwriter est entièrement gratuit. Si vous êtes aventurier, il y a moyen de faire tourner une version sous OS X, via le code source, mais ne vous attendez pas à quelque chose de stable ou même d’utilisable pour le moment. Si une version officielle devait voir le jour, on vous tiendrait bien évidemment au courant.

En attendant, si vous êtes sous Windows ou Linux, et que vous bossez quotidiennement avec du Markdown, n’hésitez pas à l’essayer. Perso, il se pourrait bien qu’il devienne mon éditeur de prédilection.