Vendredisques : édition du 03/02/2017

Encore une folle semaine de taf derrière nous, il est plus que temps de se poser pour souffler quelques minutes en musique. Comme chaque vendredi, je vous propose une petite sélection toute personnelle de trois morceaux, histoire d’attaque le week-end sans fausse note.

The Orb – S.A.L.T.
Album : Orblivion (1997)
Discogs | Spotify

J’ai déjà eu l’occasion de vous bassiner à plusieurs reprises sur The Orb dans cette rubrique (ici, ou encore ), du coup, je ne vais pas vous réimposer la lecture de leur bio. Sachez seulement que l’album Orblivion marque le retour au sein de la formation d’Andy Hughes et Steve Hillage, accompagnant donc ici le duo central du groupe, Alex Paterson et Thomas Fehlmann. Un album qui recontrera un gros succès commercial et critique aux US, mais qui sera paradoxalement un peu décrié dans leur contrée natale de Grande-Bretagne. Un peu dommage pour une oeuvre que je considère comme l’une des plus abouties du groupe. À noter pour les cinéphiles que ce morceau intègre un long sample du film Naked de Mike Leigh (oui, la voix qui fait des prédictions apocalyptiques, elle vient de là).

Planet Funk – Inhuman Perfection
Album : The Illogical Consequence (2005)
Discogs

C’est fou, ça ! J’étais persuadé de vous avoir déjà largement abreuvé du bon son de Planet Funk. Et a priori, je n’en ai jamais parlé dans cette rubrique. Scandale ! Réparons donc cet outrage avec un extrait de leur meilleur album à mes yeux, sans doute le dernier du groupe avant qu’il ne sombre dans les compositions plus « soupesques ». Un mélange de house, de breaks et de pop très inspiré qui nous vient d’Italie et dont je recommande chaudement l’écoute (surtout les deux premières galettes du groupe : Non Zero Sumness et celui-ci, donc).

Moodymann – Amerika (Alternative Mix)
EP : Amerika (1997)
Discogs

Moodymann, alias Kenny Dixon Jr., ne jouit sans doute pas de la même notoriété auprès du grand public que d’autres artistes issus de la scène de Detroit (comme Jeff Mills ou Kevin Saunderson), mais son importance dans le paysage électronique est incontestable. Bidouilleur de génie, sa discographie renferme quelques perles décalées, comme ce délicieux Amerika articulé autour d’un monologue de Gil Scott-Heron et un loop de Turn This Mutha Out d’Idris Muhammed. Redoutable, et politiquement tout à fait dans l’air du temps.

Voilà qui conclut notre sélection hebdomadaire de bon son. Rendez-vous vendredi prochain pour un nouveau trio musical. Et bon week-end à tous !

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