Des plans sur la comète

Si les actualités quotidiennes tendent à nous rapprocher un peu plus de la misanthropie, de temps à autre, un événement particulier nous rappelle à quel point, quand il le veut, l’homme peut être une source d’émerveillement sans limite.

qjnqmmsxcj7x4yon0hm6.png

Comme par exemple en réussissant l’exploit assez fou de poser une sonde spatiale sur une comète en mouvement, et tout ça à plus de ​500 millions de kilomètres de notre petite planète.

« C’est un grand pas pour la civilisation ». Faisant écho à la célèbre citation d’Armstrong, lors du premier pas sur la surface de la Lune, Jean-Jacques Dordain, directeur général de l’ESA (European Space Agency) ne cache pas sa fierté. Et on le comprend.

Après plusieurs mois d’observation, la mission Rosetta qu’il supervise vient en effet de réussir l’inimaginable : poser un petit module, du nom de Philae, à la surface de 67P, nom barbare de la comète.

Philae va désormais pouvoir commencer à récolter de précieuses données pour les scientifiques en charge du projet. Au menu : photos, bien entendu, mais également des analyses poussées de la composition chimique de la comète et de son champ magnétique. L’objectif est d’aider les astronomes à comprendre un peu mieux l’origine des planètes et, pourquoi pas, l’origine de la vie.

Alors, lâchez KSP pendant quelques minutes, et revivez donc ce moment historique en grâce aux captivantes vidéos mises en ligne par l’ESA et visibles à cette adresse (et n’oubliez pas non plus d’aller jeter un oeil à Ambition, le court-métrage de l’ESA expliquant le projet Rosetta de façon romancée).

Vous devriez également aimer…