Cinq séries télé que vous avez tort de ne pas regarder

En parallèle à cet excellent thread, sobrement intitulé « Les séries que vous suivez« , j’avais envie de partager une liste très subjective de cinq séries passées un peu inaperçues, mais qui mériteraient pourtant votre attention.

Forcément, cette sélection est hautement personnelle et provoquera certainement des débats. Mais si je peux faire découvrir l’une ou l’autre pépite à certains d’entre-vous, j’en serai ravi !

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Awake (2012)

Boudée par le public à sa sortie, cette série de Kyle Killen (obsédé des troubles de la personnalité, on lui doit notamment l’excellent The Beaver) nous relate les aventures d’un flic qui, à la suite d’un accident de voiture, se projette dans deux réalités alternatives. Dans l’une, son fils est toujours en vie. Dans l’autre, c’est sa femme qui a survécu au crash. Une seule saison de 13 épisodes avec une vraie fin (même si relativement ouverte) et un traitement du « procédural » suffisamment novateur que pour y jeter un coup d’œil.

Caprica (2009)

Vraie fausse préquelle à Battlestar Galactica (le reboot de 2004), Caprica n’a jamais vraiment trouvé son public : beaucoup de fans de BSG s’y sont jetés en pensant y retrouver la même chose, et la déception a été grande. Pourtant, Caprica mérité à plus d’un titre qu’on s’y attarde. Pour son approche des concepts de réalité virtuelle et d’intelligence artificielle d’abord, mais aussi parce qu’on a rarement l’occasion de voir des séries SF de cette tenue. C’est posé, très (parfois trop) propre, mais intelligemment mené. Une seule saison de 19 épisodes, à voir absolument, malgré une fin un poil frustrante et bâclée.

Party Down (2009)

Vous connaissez Rob Thomas ? Après Veronica Mars, il a produit ce petit OVNI avec ses potes (dont Paul Rudd), sitcom fauchée autour d’un groupe d’aspirants acteurs arrondissant leurs fins de mois en faisant du catering. On y retrouve notamment Adam Scott (Parks & Recreation), Lizzy Caplan (Masters of Sex) et Jane Lynch (Glee), entourés de nombreux guests (Steve Guttenberg, JK Simmons et Kristen Bell, entres autres). Le ton est très indé (les moyens aussi, on ne va pas se mentir), mais ça se regarde avec plaisir sur deux saisons totalisant 20 épisodes.

Sports Night (1998)

Toute première série télé d’Aaron Sorkin (The West Wing, The Newsroom), Sports Night lorgne du côté de la sitcom, mais avec la patte du scénariste de The Social Network. La série nous conte l’histoire d’une émission télé sportive fictive, à l’antenne, mais surtout en coulisses. C’est bavard, ça va vite, c’est blindé de références pointues, mais c’est excessivement drôle et intelligent. Et le cast est juste parfait : Peter Krause (Six Feet Under), Felicity Huffman (Desperate Housewives) et le formidable Joshua Malina (The West Wing) sont au top de leur forme. Deux saisons, 45 épisodes de 22 minutes au total. Léger bémol pour les rires enregistrés qui émaillent le début de la première saison, ils disparaissent heureusement assez vite.

Wonderfalls (2004)

Créée par Bryan Fuller (Pushing Daisies, Hannibal), la série propose un pitch bien débile : Jaye, vendeuse dans une boutique de souvenirs en périphérie des chutes du Niagara, se découvre tout à coup un pouvoir malheureux : les animaux inanimés (peluches, statuettes, etc.) se mettent à lui balancer des phrases énigmatiques, la forçant à remplir des missions a priori obscures mais qui progressivement vont transformer la cynique solitaire en bienfaitrice de l’humanité. Caroline Dhavernas (Hannibal) y est particulièrement adorable, dans son rôle d’aigrie de la vie poussée à faire le bien par des forces mystérieuses. Une saison de 13 épisodes, produite notamment par un certain Tim Minear (Angel, Firefly).

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