Netflix : fin de contrat avec Epix, qu’est-ce que ça signifie ?

Depuis son arrivée sur le territoire français en septembre de l’année dernière, Netflix essuie principalement une critique : son catalogue est un peu chétif. Et vous savez quoi ? Ça ne risque pas de s’arranger.

L’annonce est tombée il y a quelques jours : à la fin du mois, le géant ‘ricain du streaming mettra un terme au contrat qui le lie au distributeur Epix, dont le catalogue inclut un gros paquet de blockbusters, comme les franchises Hunger Games et Transformers.

« Meh, de toutes façons, je n’aime pas ces films », me répondrez-vous avec snobisme. Et je vous comprends. Sauf que cette fin de deal, c’est un peu l’arbre qui cache la forêt.
D’après nos confrères de la BBC, les intentions de Netflix sur le long terme seraient de se repositionner comme service premium, et d’abandonner le concept de gros catalogue fourre-tout.

Comment ? Essentiellement en se recentrant sur la production et la diffusion de contenu original. La société a montré son savoir-faire dans le domaine avec des séries de qualité (House of Cards, Orange is the New Black, Daredevil ou plus récemment l’excellent Narcos), le changement de politique semble donc logique.

En clair, Netflix ne cherche désormais plus à monopoliser l’intégralité du contenu vidéo ni à proposer une offre la plus large possible. Leur objectif : alléger leur catalogue, mais le rendre plus qualitatif, en mettant l’accent sur les productions maison.

Pari risqué ? Sans nul doute. Mais comme disent nos amis de l’autre côté de l’Atlantique :« nothing ventured, nothing gained ».