Vendredisques : édition du 26/02/2016

Comme chaque vendredi, on se retrouve pour une petite sélection musicale de trois morceaux. Cette semaine, j’ai choisi de faire un petit focus sur les allemands de Propaganda, un groupe de synthpop mythique du milieu des années 80, dont un seul album a suffi à créer la légende.

Propaganda

Propaganda – Dream Within A Dream
Album : A Secret Wish (1985)

En 1985, quatre allemands complètement inconnus au bataillon signent un premier album sous le nom de Propaganda, et la scène synthpop internationale s’enflamme. Et cette découverte, on la doit au producteur britannique Trevor Horn (Frankie Goes To Hollywood, The Art Of Noise), via son label ZTT (Zang Tumb Tumb, me demandez pas). L’album, intitulé A Secret Wish s’ouvre sur cette longue plage de neuf minutes, longue progression hypnotique, très chill, sur laquelle la voix de Suzanne Freytag récite un poème d’Edgar Allan Poe. Une petite merveille, sans doute un de mes morceaux préférés de tous les temps. Pour les curieux, il existe d’ailleurs en deux versions (une de 8 minutes et une autre de 9 minutes), avec des constructions assez différentes, selon que vous possédiez la version vinyle ou CD de l’album (celle qu’on écoute ici vient de la version CD).

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Propaganda – Duel
Album : A Secret Wish (1985)

Si j’ai découvert le groupe par l’intermédiaire du titre précédent, c’est bien ce Duel qui l’a fait connaitre au grand public. Carton instantané, qui passait en boucle sur MTV à l’époque, avec un clip un peu barré bien ancré dans son époque. A noter qu’il existe également une version alternative de ce morceau, baptisé Jewel qu’on peut également écouter sur ce même album. Album qui a d’ailleurs récemment été ré-édité, en version Deluxe, avec de plein de bonus et de version alternatives. Foncez ! Et si vous avez l’occasion, écoutez aussi leur compilation de remixes, baptisée Wishful Thinking.

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Propaganda – Valley Of The Machine Gods
EP : Valley Of The Machine Gods (2005)

Après ce premier album fabuleux, dont on vient d’écouter deux extraits, le groupe a complètement sombré dans l’oubli, notamment à cause de conflits stupides avec le label. Ils sont revenus quelques années plus tard, enfin juste un des quatre fondateurs avec de nouveaux membres, mais la magie n’était plus là. Pour les curieux, l’album s’appelle 1234, mais je préfère vous prévenir, il n’y a pas grand chose à en sauver. En revanche, bonne surprise en 2005, avec ce maxi sorti de nulle part et a priori la formation originale au grand complet. Entretemps, il y a bien eu un projet d’album jamais sorti (sauf sous la manteau), mais ce single marque le vrai retour du groupe. On y reconnait bien les gimmicks de synthé du premier album, mélangés à des influences plus proches de Thievery Corporation. Passable, mais sans plus, le Propaganda de 1985 est définitivement mort. Snif.

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Et à la semaine prochaine, pour une nouvelle sélection ! Bon weekend !

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