Red Bird : la websérie qui dépoussière le western

Si vous êtes fan de western et que vous pestez contre l’absence du genre des écrans ces dernières années, j’ai de quoi épancher votre soif de colts, de chevaux et de cowboys. Découvrez Red Bird, une courte websérie financée par Kickstarter pour une bouchée de pain, et dont les derniers épisodes devraient sortir aujourd’hui.

Red BirdCouple à la ville, Misti Boland et Jeremy Osbern roulent leur bosse depuis un moment sur la scène Hollywoodienne. Elle est « production designer » (chef décoratrice), il est directeur photo, et ensemble ils ont eu envie l’année dernière de produire leur propre websérie.

Comme ils sont passionnés de western depuis toujours, c’est ce genre un peu délaissé qu’ils ont décidé de mettre à l’honneur avec Red Bird. Après avoir proposé leur projet sur Kickstarter en juin dernier, le duo a récolté assez rapidement les quelques 12.000$ nécessaires au financement de leur bébé.

Red Bird (tournage)On peut aujourd’hui découvrir le résultat de leur labeur dans son intégralité sur le site officiel. La série devrait proposer huit épisodes au total (il y en a déjà 5 disponibles au moment où j’écris ces lignes, les 3 derniers devraient être mis en ligne aujourd’hui), chacun tournant en moyenne autour de 3 minutes.

Le pitch ? En quête de revanche, une maman plutôt badass traque les assassins de son fiston avec pour seule ambition de leur offrir un aller-simple vers l’au-delà. Ah ben, c’est du western, ça devait forcément tourner autour d’une histoire de vengeance…

Red BirdC’est gritty comme disent les anglophones, et franchement pour le budget alloué (bien loin des 200.000$ d’un Doctor Horrible par exemple), ça se laisse tout à fait regarder. Point fort de la série : la photo est absolument magnifique.

Je vous livre ci-dessous les deux premiers épisodes, et pour la suite je vous invite à vous rendre sur le site officiel. En espérant que ce petit voyage au pays des cowboys occupe agréablement votre prochaine pause au taf.

En bonus, une interview de Misti Boland réalisée par nos collègues de Latino Review durant la WonderCon 2016.