Vendredisques : édition du 03/06/2016
Ouh yeah, vendredi ! La fin de la semaine approche à grands pas, il est enfin l’heure de se poser avec un peu de bon son. Cette semaine, j’ai choisi de vous concocter une mini-sélection de trois morceaux impliquant l’Islandaise Björk, avant tout parce que son influence dans l’univers de la musique est souvent très injustement sous-estimée, et aussi pour ennuyer cet inculte de Pipomantis qui grimpe aux murs dès qu’il entend sa voix. :3
808 State – Ooops
Album : ex:el (1991)
Troisième album du groupe articulé autour du producteur Graham Massey, ex:el verra l’apparition d’une toute jeune Björk, fraîchement émancipée des Sugarcubes et alors à l’aube d’une brillante carrière solo. Une carrière qui sera dans un premier temps chapeautée par un autre producteur britannique de renom, Nellee Hooper (ancien membre du Wild Bunch, un collectif qui donnera naissance plus tard à deux formations que tout le monde connait : Soul II Soul et Massive Attack) avant que le regretté Mark Bell ne reprenne le flambeau avec le succès qu’on connaît.
Plaid – Lilith
Album : Not For Threes (1997)
Fondé sur les cendres du trio Black Dog, Plaid est un duo composé d’Andy Turner et Ed Handley. Le titre de l’album, Not For Threes (« pas pour les 3 ») est bien entendu un clin d’œil à cette nouvelle formation allégée de Ken Downie (qui a depuis conservé seul le nom de Black Dog pour produire une musique nettement moins intéressante). Sur ce premier opus de 1997, deux collaborations notables : l’une avec Nicolette sur le torturé Extork, mais également (vous vous en doutez) d’une certaine Björk, qu’on retrouve sur l’excellent et très « plaid-ien » Lilith. Un album majeur dans l’histoire de la musique électronique (encore un), à découvrir de toute urgence si vous n’en aviez jamais entendu parler.
Björk – An Echo, A Stain (Luke Chable & Chris Gainer Mix)
EP : An Echo, A Stain (Bootleg) (2008)
Et on va terminer cette sélection islandaise avec un petit cadeau : l’excellent remix non officiel de An Echo A Stain, signé Luke Chable et Chris Gainer. Deux monsieurs qui ont compté dans l’histoire de la musique électronique : Chable, producteur australien, est sans conteste un des artistes phare des années 2000 dans le milieu de la house progressive; et Gainer fut le co-créateur et patron du défunt label britannique Sumsonic. Ensemble, ils ont réalisé cette petite merveille inédite, sortie uniquement en « white label », avec un petit passage breakbeat sur la fin dont vous me direz des nouvelles. Oh, et comme le remix est introuvable, je vous le file en lien ci-dessous. Mais de rien, ça fait plaisir.
En espérant que ce petit focus musical nordique vous a plu, je vous file rencard à la semaine prochaine pour une nouvelle sélection de bonnes choses à écouter. Bon week-end !
