Vendredisques : édition du 23/12/2016

Vous le savez si vous suivez les Vendredisques depuis leur création en juin 2015, on a pris l’habitude d’éviter l’écueil des « chants de Noël », pour le bien-être de vos oreilles. Du coup, comme chaque semaine, on va surtout s’attacher à vous proposer trois morceaux qu’on aime, d’hier et d’aujourd’hui, sans chercher à coller à l’actualité. Envie de bon son pour finir la semaine ? C’est par ici !

Will To Power – Say It’s Gonna Rain (Extended Mix)
EP : Say It’s Gonna Rain (1988)
Discogs

On ouvre cette nouvelle sélection avec un pur produit de la fin des années 80 : la version maxi de Say It’s Gonna Rain du trio américain Will To Power. Originaire de Floride (ça s’entend bien au son), le groupe était à l’époque composé du producteur Bob Rosenberg et de la chanteuse Suzi Carr, et s’est surtout fait connaître avec son tube Dreamin’. Perso, mon affection va toujours à ce Say It’s Gonna Rain redoutablement efficace, et emballé de toute la nostalgie de mon adolescence. Ce qui biaise sans conteste mon objectivité, à vous de juger !

Michael Giacchino – The Master Of The Mystic End Credits
Album : Doctor Strange OST (2016)
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Il est assez ironique que, pile poil au moment où l’on commençait à gronder Marvel Studios pour leur choix très prudent de bandes originales, les créateurs du MCU nous offrent ce titre fantastique et à mille lieues des mélodies génériques qu’ils nous servaient jusqu’ici. Certes, ce morceau est cantonné au générique de fin (et le reste de la bande-son est plus traditionnelle), mais il n’en demeure pas moins l’un des plus chouettes moments musicaux des films Marvel, depuis sa création. Et quand on sait que Giacchino prépare également la BO du prochain Spidey, ça fait une raison supplémentaire de s’impatienter pour le film de Jon Watts, prévu pour juillet 2017.

Depeche Mode – Behind The Wheel (Vince Clarke Remix)
Album : Remixes 2: 81-11 (2011)
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Cette version de Behind The Wheel ne se hisse probablement pas dans le top des meilleurs remixes du groupe, mais elle possède néanmoins un charme anecdotique tout particulier, lié principalement à son géniteur. Vince Clarke fut en effet l’un des membres fondateurs du groupe en 1980, et le compositeur de leur premier album Speak & Spell sorti en 1981. Il quittera la formation juste après leur première tournée mondiale pour aller lancer d’autres projets musicaux (dont Yazoo et Erasure), remplacé au pied levé par Alan Wilder. Cela explique pourquoi ce remix (finalement assez dispensable) occupe une place particulière dans le cœur des fans : en quelque sorte, il consacre le retour de Clarke au bercail, et rien que pour ça, il présente un intérêt « historique ».

Sélection bouclée pour cette semaine, on se retrouve bien entendu vendredi prochain pour digérer ensemble en musique le réveillon de Noël, et se préparer à celui du Nouvel An. D’ici là, bon week-end à tous !

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