Vendredisques : édition du 20/01/2017

Aaaah, enfin vendredi ! L’heure de retrouver notre rendez-vous musical hebdomadaire, avec une mini-sélection de trois morceaux à découvrir, ou redécouvrir… Cette semaine, on souffle un peu avec un tiercé intégralement « ambient », histoire de se poser les neurones en douceur, enveloppé dans un flot de bon son apaisant.

Marc Romboy – Counting Comets (Part 2)
EP : Counting Comets (2016)
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Disponible en face B du remix de Ruede Hagelstein sur le mythique label Bedrock de John Digweed, cette Part 2 du morceau Counting Comets s’apparente en réalité plus à un remix ambient, signé de l’auteur original, revisitant ici son morceau dans un mood beaucoup plus planant. Collaborateur notamment de Blake Baxter, ou encore Stephan Bodzin, le vétéran Marc Romboy n’a sans doute pas un nom aussi illustre auprès du grand public amateur de gâteries électroniques, mais il n’en demeure pas moins une des pointures de la scène allemande, créateur de nombreux labels et projets autour de la musique dance, notamment Systematic, fondé en 2004 à Berlin.

Max Cooper – Seething
Album : Human (2014)
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Tiré de son inégal premier album Human, sorti en 2014 sur le label londonien Fields, ce Seething est sans conteste un de mes morceaux préférés du producteur britannique. Une longue montée parfois un peu angoissante, qui explose au milieu du morceau dans une salve rythmique breakbeat bien sentie. Et même si le reste de ce premier opus n’est à mes yeux pas exempt de défauts, il a ses moments de brillance, comme ici, sur ce track. Un petit bijou électronique méconnu qui ne devrait pas vous laisser insensible. Sans oublier cette merveilleuse vidéo minimaliste et cinglée, signée Andy Lomas…

Bersarin Quartett – Niemals Zurück
Album : II (2012)
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J’ai découvert le Bersarin Quartett un peu sur le tard, au hasard de recommandations Youtube (comme quoi, tout arrive) et je n’ai pas décroché de leurs compos depuis. Tiré de leur second album, astucieusement baptisé II, ce Niemals Zurück résume plutôt bien le son du « quartet » derrière lequel se cache en réalité un seul homme, l’allemand Thomas Bücker. Mélange de bandes-son orchestrales, d’envolées expérimentales, mâtinées de quelques discrètes touches électroniques, le projet est assez difficile à cataloguer. Peut-être que le mot « paradoxe », mentionné dans la biographie officielle du monsieur, résume encore le mieux sa musique. Un voyage pas forcément accessible, mais ô combien gratifiant, dans un univers sonore plutôt inédit.

Et hop, c’est fini pour cette semaine ! Rendez-vous dans sept jours pour une nouvelle sélection de bonne musique. D’ici là, bon week-end à tous !

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