Caret : un client Markdown « Premium » pour Windows

C’est toujours la même chose avec la communauté Geekzone : on balance un papier annonçant une chouette découverte logicielle, pour systématiquement s’apercevoir au fil des commentaires que quelqu’un a forcément une meilleure suggestion. (Je plaisante, c’est aussi pour ça qu’on vous aime.) Sur les conseils de Lordabdul, je suis donc allé jeter un coup d’œil à Caret, histoire de voir s’il allait réussir à me faire oublier tous les autres clients Markdown pour Windows.

Caret (Windows)Dès l’arrivée sur le site officiel, le ton est donné : page blanche quasi immaculée, menu dépouillé sur la gauche, seule une courte vidéo de présentation occupant le reste de l’espace vient rompre la monotonie.

Développé par deux bulgares rompus au Markdown, Emanuil Rusev et Antonio Stoilkov, Caret (comme la plupart des ses concurrents, Ghostwriter et WriteMonkey en tête) met l’emphase sur la productivité en proposant une interface épurée, pour faire fi des distractions.

Mais ce n’est pas son seul argument. En premier lieu, le soft intègre plusieurs modes de visualisation, qu’on peut à loisir combiner :

  • Dark – pour ceux qui n’aiment pas la blancheur originale ;
  • Focus – pour faire ressortir la partie de texte sur laquelle on bosse ;
  • Typewriter – focus particulier où la ligne éditée est toujours placée au centre de l’écran ;
  • Split preview – avec prévisualisation HTML et possibilité d’ajouter ses propres CSS.
Caret (Windows)

Oui, le « Font Size+ » rattaché à un raccourci clavier inutilisable, ça le fait moyen pour un soft qui se revendique « Premium ». :/

Ensuite, bien entendu, Caret embarque tous les outils nécessaires à une productivité au top : correcteur d’orthographe (en anglais uniquement pour le moment, malheureusement), statistiques (nombre de mots, de signes, temps de lecture) et un système intégré et transparent de sauvegardes intermédiaires de vos documents.

Le soft intègre également un tas d’outils d’aide à la syntaxe, pour intégrer facilement du code HTML, des URL, et même des tableaux.

Sur le papier, tout ça a l’air plutôt complet, mais après avoir joué avec le soft pendant quelques heures, j’en suis finalement revenu à Ghostwriter. Les raisons sont multiples : pas de dictionnaire FR, bugs sur certains raccourcis clavier (comme ceux qui permettent de changer la taille de la police) et impossibilité de les éditer, soucis de « parsing » (notamment sur les shortcodes WordPress)…

Bref, pour 15$, c’est malheureusement loin d’être parfait et, en l’état, difficilement recommandable sur Windows. Nul doute que la version OS X originale est sans doute mieux finie… Mais pour les utilisateurs de l’OS de Microsoft, tout ce que je peux conseiller, c’est de tester la version d’évaluation de 30 jours, pour voir par vous-même si les petits soucis de jeunesse sus-mentionnés s’avèrent ou non rédhibitoires.

Vous devriez également aimer…