Vendredisques : édition du 21/04/2017

Enfin vendredi ! On va pouvoir souffler (un peu) avant de se relancer pour une semaine infernale. Ces derniers temps, on a été peu productifs sur le site (la faute au manque de parmesan dans les pâtes), mais ça ne nous a pas empêché de vous concocter quelques chouettes nouveautés pour bientôt. En attendant, on ne change rien aux vieilles traditions et, comme chaque vendredi, on s’accorde quelques minutes pour souffler en musique.

Depeche Mode – Cover Me
Album : Spirit (2017)
Discogs | Spotify

J’ai découvert Depeche Mode sur le tard, en 1990, avec l’album Violator. Et depuis, ça a été une grande histoire d’amour, même si les trois derniers albums m’avaient un peu fâché avec le groupe. Heureusement, pour le moment, Spirit, leur dernier opus, a réussi à me charmer. D’habitude, je ne suis pas souvent convaincu par les morceaux de la formation signés Dave Gahan. Mais je dois avouer que ce Cover Me a plus d’un argument pour me séduire, surtout dans sa seconde moitié. Un retour en grande forme pour les quatre de Basildon, et ça, ça fait plaisir !

Planet Funk – The Switch (PF Dub Mix)
EP : The Switch (2002)
Discogs

J’ai déjà dû vous parler de Planet Funk, mais je vous avoue que là tout de suite, à 5:15 du mat, j’ai un peu la flemme d’aller vérifier. Du coup, petit rappel rapide : formation italienne de « dance music » articulée autour d’Alex Neri, ils dispensent leur son depuis la fin des années 90, avec plus ou moins de succès. Je reste un grand fan des deux premiers albums, Non Zero Sumness (2002) et The Illogical Consequence (2005), mais j’avoue avoir eu un peu plus de mal à les suivre par la suite. Cet auto-remix de The Switch démontre pourtant qu’à une époque, le groupe avait un réel potentiel pour enflammer les dancefloors de la scène progressive house. J’ai tellement usé ce vinyle que j’ai dû me résoudre à le racheter d’occasion en CD. Infernal.

Stevie Wonder – Superstition (Todd Terje Re-Edit)
EP : White Label (2010)
Discogs

Et on va finir avec Todd Terje parce que je sais que vous l’aimez bien. Le Norvégien fou qu’on ne présente plus, auteur d’environ trois zillions de remixes bootlegs, ne cesse de redonner un second souffle à de vieux classiques parfois un peu usés. Comme ce Superstition de Stevie Wonder, qui connaît ici une nouvelle jeunesse, avec un looooong « re-edit » de près de neuf minutes, parfait pour épater l’assemblée dans votre prochaine sauterie. À déguster sans aucune forme de modération, c’est de la musique qui fait du bien au cerveau.

Hop, fini pour cette semaine ! On se retrouve vendredi prochain pour un nouveau trio musical. D’ici là, passez un excellent week-end !

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