Vendredisques : édition du 28/04/2017

En ce moment, je bosse pour le fun sur un DJ set intégralement consacré à mes chouchous d’Hybrid. Et du coup, je me suis dit : oh, mais ça fait longtemps que j’en ai pas passé dans les Vendredisques ! Bon, c’est un gros mensonge, je vous en ai glissé il y a trois semaines. Mais qu’importe : cette fois-ci, on finit avec la formation « breakbeat » du Pays de Galles, et une sélection parfaitement subjective de trois de leurs pépites.

Hybrid – Disappear Here
Album : Disappear Here (2010)
Discogs | Spotify

Plage titulaire de leur quatrième album studio (et dernier en date), sorti en 2010, Disappear Here représente pour moi la quintessence du groupe, en tous cas dans sa formation actuelle. La voix et les orchestrations de Charlotte James se marient ici à merveille avec les rythmiques « breaks » et la basse ronflante de Michael Truman et Chris Healings (ce dernier ayant quitté la formation depuis). En outre, c’est un des rares morceaux récents du groupe accompagné d’un joli clip officiel, autant en profiter.

Hybrid – Marrakech
Album : Morning Sci-Fi (2003)
Discogs | Spotify

Tiré du second opus, Marrakech est un morceau plus lent que la moyenne des autres compositions du groupe, lorgnant plus sur la musique de films, une discipline devenue depuis leur rentrée d’argent principale. Une excursion posée, bercée par une rythmique orientale, le tout enrobé de chœurs qui filent des petits frissons, une de mes compos préférées sur un album qui reste, à mes yeux, leur plus réussi. Note : excusez la fin un peu abrupte. Sur l’album, le titre s’enchaîne avec le suivant de manière fluide, du coup hors contexte, ses dernières notes restent un peu en suspens.

Hybrid – Just For Today (feat. Kirsty Hawkshaw)
Album : I Choose Noise (2006)
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Que du beau monde sur ce morceau : Hybrid s’offre en effet ici les services du compositeur Harry Gregson Williams (sur les bandes-sons duquel Hybrid collabore régulièrement), mais également de la chanteuse Kirsty Hawkshaw, égérie électro des années 90 et 2000 (Opus 3, Orbital, Pole Folder). Le résultat, qui déboule en apothéose de l’album I Choose Noise, est une merveille intouchable, pour ceux qui sont sensibles au genre. Anecdote rigolote : le morceau fut un temps offert gratuitement, en guise de « teaser » pour l’album. Une manière plutôt efficace de convaincre les curieux, si vous voulez mon avis. Bon trip !

Et hop, fini pour cette semaine ! Rendez-vous vendredi prochain pour une sélection sans doute plus éclectique, mais toujours aussi douce aux oreilles. D’ici là, bonne écoute et bon week-end !

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