Bonbon : un bref et terrifiant retour en enfance

Je vais sans doute me faire des amis, mais tant pis : d’ordinaire, je ne suis pas particulièrement client de ce qu’on appelle communément les « walking simulators », des « jeux » aux mécaniques très limitées (voire inexistantes), et essentiellement articulés autour de leur narration. Qu’il s’agisse de The Stanley Parable, Firewatch ou The Fidelio Incident, aucun de ces titres n’a jamais réussi à me convaincre du bien fondé de la démarche et, très franchement, j’ai trouvé leurs histoires insipides, leur écriture plan-plan et je m’y suis bien fait chier…

Maintenant que les 3/4 de nos lecteurs ont refermé cet onglet en jurant de me retrouver pour me faire la peau, laissez-moi vous parler d’un titre qui, bien qu’il ne paie pas de mine, me ferait presque changer d’avis sur le sujet : Bonbon.

Découvert via nos excellents confrères de Rock Paper Shotgun, Bonbon tient plus de l’expérience que du jeu vidéo. Court (entre 20 et 40 minutes, selon votre degré d’habileté), le titre se présente comme une « nouvelle d’horreur à propos de votre de enfance ».

Difficile d’en parler sans vous spoiler l’histoire, mais sachez qu’au niveau de l’ambiance, on se situe à mi-chemin entre le Rabbits de Lynch et Donnie Darko, et que de manière générale, le jeu touche de très près à des peurs enfantines relativement universelles.

Bonbon

Comme toujours avec les « walking simulators », l’aspect ludique est réduit à sa plus simple expression (principalement des objets à manipuler), mais l’histoire que nous narre le titre, et l’atmosphère si particulière qui l’habite, suffisent à le rendre intéressant à mes yeux. En tous cas assez pour vous le recommander…

Bonbon est disponible pour Windows uniquement, à environ 2$, et se récupère sur le portail indé Itch.io (dont on vous parlait déjà ici).

 

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