Vendredisques : édition du 02/02/2018

Alors que je commence à chevaucher dan les grandes plaines de la toute nouvelle version PS4 de Shadow Of The Colossus (c’est toujours aussi beau) à la recherche mon premier géant, une petite pensée se faufile dans mon cerveau, on ne sait trop comment : « Mon dieu (en l’occurrence Fumito Ueda), on est jeudi soir et j’ai oublié de vous donner trois petites pistes musicales pour égayer vos oreilles et vous sortir quelques minutes, ou vous égarer un instant, de vos parties dantesques de Fortnite et autres PUBG »…

Je calme ma monture, met pied à terre. Et même si je sais que ce ne sont pas quelques musiques, tout aussi belles soient-elles, qui feront oublier aux horribles geeks que vous êtes, vos joutes virtuelles, je reprends mes dernières notes d’écoute pour les partager avec vous. Habituellement, j’y pense avant, j’essaie de conceptualiser un minimum (je vous prépare un Vendredisques Mike Patton par exemple), mais là, je pars à l’arrache, juste avec mes trois derniers coups de cœur de la semaine.

Grems – Fantomas

Je l’avoue, je ne connaissais pas Grems, et ce titre m’a mis une énorme claque. Un peu tout ce que l’on peut attendre du rap français aujourd’hui, et qui n’arrive pas toujours… En fouillant un peu (ces quelques dernières minutes avant d’avoir mis pied à terre de SOC), je me suis rendu compte que Grems a une carrière phénoménale derrière lui, un vrai background, souvent associé à des artistes que je respecte énormément, comme Triptik ou Disiz. Ce qui marque aussi dans le parcours de Grems, c’est cette ouverture vers d’autres styles musicaux, et notamment cette volonté d’associer le rap à la house, la techno ou le dubstep. Sans jamais tirer vers le bas, mais toujours vers le haut, vers la connaissance et la musicalité. Un maître, donc, quand le « e » remplace le « i ». Sans aucune méchanceté.

Nine Inch Nails – The Perfect Drug

Je suis toujours dans l’impro, et le « quel sera le prochain titre ? ». La chanson qui m’a suivi cette semaine, on ne sait par quels méandres, est « La drogue parfaite » de Nine Inch Nails… Je ne saurais dire pourquoi, au-delà du plaisir. N’étant pas fin connaisseur de l’univers de NIN (mais très amateur, je n’ai JAMAIS entendu un mauvais titre de Trent Reznor), je me suis délecté de cette chanson, tout en me disant que ce groupe avait toujours une certaine longueur d’avance sur ses contemporains. Seul problème : ce titre date de 1997, alors que je pensais que c’était juste une nouveauté.. 1997, 2018, ça fait juste 20 ans, et Nine Inch Nails n’a pas pris la moindre ride… On en reparle dans 20 ans… (ndFask : si vous accrochez à l’original, je recommande chaudement l’écoute de l’EP de remixes, absolument fantastique).

Mark Kump – Rainbow Road

Je ne sais pas ce que vous avez fait pendant les fêtes. Vous étiez probablement en famille. Comme moi. Comme nous. Dans notre cas, on a emmené la console pour les fêtes. La Switch, car c’est le meilleur moyen de se retrouver entre générations, et, surtout, s’affronter à Mario Kart en famille. Mais que ce soient les plus jeunes ou les plus anciens, lorsqu’on joue à Mario Kart, il y a toujours un niveau qui réunit toutes les générations, et tous les styles de jeu. Le niveau qui énerve tout le monde, le niveau qui rend fou. La Rainbow Road est la course ultime, celle qui est la plus critiquée, la plus détestée, mais aussi celle qui a été la plus chantée, comme cet incroyable titre de Mark Kump !

Fin de ce Vendredisques… un peu surréaliste. Un peu Rainbow Road, finalement. Bonne semaine sur Geekzone !

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