Vendredisques : édition du 16/03/2018

Hello à tous ! Cette semaine, je suis très content de commencer ma petite sélection « vendrediesques » avec l’un des mes musiciens favoris, le japonais Cornelius (de son vrai nom Keigo Oyamada). N’hésitez pas à TOUT aller écouter, excellente musique…

Cornelius – Music

Certains ont pu découvrir Cornelius avec son premier groupe, Flipper’s Guitar, d’autres pour ses musiques pour Ghost In The Shell Arise, et enfin, quelques illuminés ont pu le découvrir comme moi grâce à son sublime album de 1997, Fantasma. Un incroyable voyage sonore, une musique semblant jouée par des extra-terrestres (des singes comme Cornelius ?) rendant hommage au rock des sixties (Beach Boys, The Who…), faite de collages sonores, de cassures rythmiques et de magnifiques envolées vocales et harmoniques…. Mais ne vous arrêtez-pas à cet album, toute la discographie de Keigo Oyamada (son vrai nom) vaut le déplacement et l’écoute répétée. J’avais d’ailleurs vu Cornelius quelques années plus tard Fantasma sur scène à Paris (à la Boule Noire) en me demandant comment il pouvait être possible d’adapter une musique aussi barrée en live, et j’avais eu la surprise de découvrir un show puissant, très visuel et tout aussi réussi et original que le boulot studio de l’artiste. D’ailleurs, je termine avec deux autres liens : une apparition live de Cornelius dans l’émission ricaine pour enfants Yo Gabba Gabba! et un remix qu’il a fait pour l’excellent groupe de Rouen Tahiti 80, très populaire au Japon.

Violet Cold – Violet Girl

On passe du Japon à l’Azerbaïdjan avec un titre fleuve du groupe Violet Cold. On pense un peu aux atmosphères des écossais Mogwai ou des poitevins Microfilm, avec un petit côté black metal en plus. C’est très beau et sur la vidéo, Violet Girl est illustré par des images extraites du long-métrage de Neil Armfield, Candy (2006), dont vous pouvez voir la bande annonce ici.

NLF3 – La marche secrète d’Akiko

Après toutes ces émotions, on redescend doucement avec NLF3, le groupe instru de Don Nino (alias Nicolas Laureau). Un artiste à découvrir sans plus attendre, à la fois avec son groupe et en solo (déjà sept albums sortis sous son nom, sur son propre label Prohibited Records http://www.prohibitedrecords.com/fr/artists/don-nino/). Juste classe…

C’est le moment de se quitter. J’espère que le voyage Japon-Azerbaïdjan-France vous aura pas trop secoués. À la semaine prochaine !

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