Le grand récap’ MCU, pour tout savoir avant d’aller voir Infinity War (Partie 3/3)

Depuis mercredi, les fans du Marvel Cinematic Universe peuvent se ruer dans les salles obscures pour découvrir Infinity War, le 20ème film de Marvel Studios, et troisième volet de la franchise Avengers. Si vous prenez le train en marche, ou si votre mémoire vous joue des tours, on vous propose pendant trois jours une petite série de « récaps » des films de la saga. Au programme, que du factuel : un résumé de la trame de chaque film, accompagné d’une liste d’éléments importants à retenir. Normalement, avec ça, vous devriez être parés pour l’arrivée de Thanos.

Avengers: Infinity WarPS : si votre kiff, ce sont plutôt les spéculations ou si vous voulez creuser un peu plus l’univers des comics, on a un podcast mensuel entièrement dédié au MCU : Les Clairvoyants. Et pour ceux qui voudraient découvrir l’envers du décor des productions Marvel Studios, j’ai compulsé une vingtaine de dossiers sur le sujet, film par film, je vous glisserai les liens au fur et à mesure.

Troisième partie : la Phase 3 des films du MCU (de 2016 à 2018)

Captain America: Civil WarCaptain America: Civil War (2016)

L’histoire en 4 points :

  1. Suite aux événements d’Age of Ultron (et rétrospectivement suite aux dommages collatéraux de toutes les bastons impliquant les Avengers), les Nations Unies décident qu’il est temps de réglementer les super-héros et les enjoint à signer les Accords de Sokovie, qui les placeraient sous leur contrôle. Stark est pour, Rogers est contre, ce qui va amener une division au sein de la joyeuse troupe.
  2. Un attentat frappe le siège de l’ONU, tuant au passage le Roi du Wakanda. Les autorités pointent du doigt Bucky Barnes, ce qui amène Rogers (qui ne croit pas une seconde à sa culpabilité) à essayer de le sauver avant qu’il ne se fasse choper.
  3. Rogers découvre que Bucky est innocent et que le responsable est probablement à la recherche des autres Winter Soldiers, a priori en train d’hiberner au Pôle Nord. La tension monte au sein des Avengers. Grosse baston sur une aire d’aéroport entre la team Stark qui veut empêcher la team Rogers de prendre la fuite avec Barnes.
  4. Ils réussissent néanmoins à se faire la malle en Quinjet, Stark les retrouve et découvre que le Winter Soldier est responsable de la mort de ses parents. Iron Man et le Captain en viennent violemment aux mains, et finalement, personne ne sort vraiment victorieux de l’affrontement. Le vrai gagnant, c’est Zemo, un Sokovien en quête de revanche, qui a fomenté ce plan machiavélique pour briser les Avengers de l’intérieur.

Ce qu’il faut en retenir :

  • Premier film du MCU qui se termine officiellement par une défaite (du Captain, mais aussi des Avengers).
  • Première apparition de Spider-Man et de Black Panther, avant leurs films dédiés.
  • Une fois de plus, on retrouve Tony Stark et son irrationalité au cœur de la crise.
  • Aucune info sur ce que font Thor et Hulk à ce moment-là, mais on en saura plus dans Ragnarok.
  • La première scène post-générique montre le Winter Soldier de retour en hibernation, au Wakanda. La deuxième annonce le film solo de Spider-Man.

Lire aussi : La saga Marvel Studios, 17ème partie : Captain America: Civil War, la guerre du trois

Guardians of the Galaxy Vol. 2Guardians of the Galaxy Vol. 2 (2016)

L’histoire en 4 points :

  1. Les Guardians sont en fuite, après que Rocket ait subtilisé de précieuses batteries qu’ils étaient supposés livrer à Ayesha, la Reine des Sovereigns. Ils sont sauvé in extremis par un inconnu, mais s’écrasent néanmoins sur la plus proche planète.
  2. Là, ils rencontrent leur sauveur, Ego, qui annonce être le père de Peter Quill. Sceptique, ce dernier décide néanmoins de l’accompagner sur sa planète pour en apprendre plus.
  3. Même si, dans un premier temps, tout semble bien se passer, Quill découvre rapidement qu’Ego (qui se révèle être un Celestial, une race très ancienne d’entités uber-puissantes) cache en réalité un plan plus sournois, où il s’agit grosso modo de prendre le contrôle de l’Univers. Ah, et il est aussi responsable du cancer qui a emporté la maman de Quill. Autant vous dire que l’ami Star-Lord n’est pas content.
  4. Grosse baston contre Ego, durant laquelle Quill fait usage de ses pouvoirs de demi-Celestial, victoire des Guardians, entachée par la mort de Yondu, considéré par Quill comme son père adoptif.

Ce qu’il faut en retenir :

  • On en apprend un peu plus sur les Celestials (qui auront sans doute une importance par la suite dans le MCU). On en connaît désormais deux : celui dont le crâne gigantesque abrite la cité spatiale de Knowhere, et Ego, a priori défunt.
  • Pour le reste, pas beaucoup d’autres connexions avec le MCU, en tous cas rien qui concerne Thanos, si ce n’est la promesse faite en fin de film par Nebula de le traquer et de l’éliminer.
  • Première apparition de Mantis, nouveau membre officiel de l’équipe.
  • Le Groot de ce film n’est plus le Groot du premier, il s’agit d’une nouvelle version ayant émergé des cendres de la précédente. C’est important à savoir pour bien comprendre que les deux itérations sont en réalité deux personnages distincts.

Lire aussi : La saga Marvel Studios, 19ème partie : Guardians of the Galaxy Vol. 2, once more with feeling

Doctor Strange

Doctor Strange (2016)

L’histoire en 4 points :

  1. Stephen Strange, brillant mais arrogant chirurgien, se casse la binette dans un accident de voiture. Irrémédiablement handicapé, il épuise toutes ses ressources financières pour tenter de trouver une solution médicale lui permettant de retrouver l’usage de ses mains. Sans succès, il se tourne alors vers le temple mystique de Kamar-Taj, après avoir rencontré un rescapé lui ayant vanté les mérites thérapeutiques de l’Ancient One.
  2. D’abord plutôt dubitatif, Strange arrête assez vite de faire le malin quand il est propulsé dans les dimensions parallèles par une Ancient One un peu taquine. Il décide alors de suivre sa formation, principalement pour tenter de reprendre le contrôle de son corps, mais aussi parce qu’il commence à bien kiffer l’idée de devenir Maître des Arts Mystiques (ce qui ne fait pas trop marrer Mordo, un autre adepte qui voit en lui un redoutable concurrent).
  3. Pendant ce temps, Kaecilius, un ancien disciple de The Ancient One devenu fanatique, cherche à ouvrir un portail vers la Dark Dimension, où règne une entité baptisée Dormammu, et où le temps n’existe pas. De son côté, Strange découvre l’existence de l’Oeil d’Agamotto, une Infinity Stone qui peut influer sur le temps.
  4. A l’issue d’un affrontement plutôt malin, où Strange joue justement avec le temps pour casser les pieds d’un Dormammu pas trop habitué à la notion, Kaecilius est vaincu et englouti par la Dark Dimension.

Ce qu’il faut en retenir :

  • Origin story de Doctor Strange, une sorte de Tony Stark de la chirurgie.
  • Apparition de la cinquième Infinity Stone, l’Oeil d’Agamotto. En reste donc une, donc on ignore encore l’emplacement.
  • Première incursion dans le Multiverse (= dimensions parallèles) du MCU, une notion qui, si on en croit les promesses de Marvel Studios, devrait devenir très importante pour la suite des événements.
  • Il est sous-entendu que l’échange entre Strange et Dormammu à la fin du film dure très, très longtemps, ce qui permet d’expliquer la montée en puissance assez rapide de Strange entre son film et son apparition juste après, dans Ragnarok.
  • La première scène post-générique nous montre Thor, à la recherche d’Odin, venu demander main forte à Strange.
  • La seconde scène post-générique met en scène Mordo et l’annonce clairement comme antagoniste futur.

Lire aussi : La saga Marvel Studios, 18ème partie : Doctor Strange, le sorcier qui secoue les trips

Spider-Man: Homecoming (2017)

L’histoire en 4 points :

  1. Après la grosse bagarre de Civil War sur l’aéroport de Leipzig, Peter Parker est de retour à New York et, très franchement, s’ennuie un peu. Réduit à aider une petite vieille à trouver son chemin, ou à pourchasser un voleur de vélo, il submerge Happy (le bras droit de Tony Stark) de messages pour savoir quand aura lieu sa prochaine mission avec les Avengers.
  2. Quand Parker débusque des vendeurs d’armes utilisant la technologie Chitauri (les envahisseurs extra-terrestres de The Avengers), chapeautés par un mystérieux Vautour mécanique, il y voit l’occasion de démontrer sa valeur aux yeux de Stark. Forcément, les événements vont rapidement le dépasser. Sauvé in extremis par Iron Man, il se fait remonter les bretelles et privé de son costume par Tonton Stark.
  3. Parker découvre ensuite que le Vautour en question n’est autre que le paternel de l’élue de son cœur, et ce dernier ne tarde pas non plus à percer l’identité secrète de l’homme-araignée. Bas les masques !
  4. Bien décidé à empêcher le Vautour de s’emparer d’un avion-cargo blindé de technologie Stark, le vaillant Spider-Man se lance à sa poursuite et finit par le terrasser, non sans prendre une jolie rouste au passage. Finalement, Stark lui propose de rejoindre les Avengers, une invitation que Parker décline poliment.

Ce qu’il faut en retenir :

  • Malgré une présence assez discrète à l’écran, l’importance de Tony Stark dans ce film n’est pas à négliger. Mentor de Parker, sorte de grand frère, Stark se sent particulièrement responsable du sort du jeune héros. Un relationnel qui risque de peser dans Infinity War.
  • Élément anecdotique, mais à retenir tout de même : on y apprend que la Stark Tower a été vendue. À qui ? On l’ignore. Mais les spéculations vont bon train (on parle beaucoup de l’arrivée de Norman Osborn dans le MCU, ça pourrait être lui).
  • La première scène post-générique sous-entend que le Scorpion, un autre méchant historique de Spider-Man, cherche à découvrir sa véritable identité, un secret que le Vautour n’est a priori pas prêt à partager.
  • La seconde scène post-générique révèle que Tante May a finalement découvert que son neveu était le héros masqué, une promesse faite par les boss de Marvel Studios dès l’annonce du reboot de la franchise. Et perso, moins de Vaudeville, ça me va.

Lire aussi : La saga Marvel Studios, 20ème partie : Spider-Man: Homecoming, le retour au bercail

Thor: RagnarokThor: Ragnarok (2017)

L’histoire en 4 points :

  1. Deux ans après les événements d’Age of Ultron, Thor n’a toujours pas réussi à en apprendre plus sur les Infinity Stones. Pire, il est retenu prisonnier par le démon Surtur. Il s’échappe finalement et, de retour sur Asgard, démasque Loki qui se faisait passer pour leur père, le Roi Odin.
  2. Les deux frangins débarquent sur Terre à la recherche de leur paternel, croisent Doctor Strange qui leur explique qu’il se planque en Norvège, où ils déboulent tout juste pour apprendre l’existence d’une sœur dont ils n’ont jamais entendu parler, Hela. Qui plus est, ils apprennent que la mort imminente d’Odin va permettre son retour et qu’a priori, elle a bien l’intention de reprendre le contrôle d’Asgard, puis du reste des Neuf Royaumes. Odin meurt, Hela débarque, et explose le marteau de Thor. Ambiance.
  3. Thor échoue sur Sakaar, une planète-dépotoir, où il est fait prisonnier et recroise le chemin de Hulk, désormais gladiateur dans les combats organisés par le Grandmaster. Après avoir affronté son « collègue de bureau » dans un combat truqué, Thor tente de le convaincre de fuir avec lui, en utilisant le Quinjet qui a servi à l’amener sur Sakaar.
  4. Nos héros s’évadent finalement, emmenant avec eux Valkyrie, une ancienne gardienne d’Asgard, bien décidée elle aussi à botter le postérieur d’Hela. Thor perd un œil (c’est décidément pas son jour), mais prend également conscience que ses pouvoirs émanent de lui, et non de Mjolnir, son marteau détruit. Incapable néanmoins de venir à bout d’Hela, il choisira finalement de sacrifier Asgard (dont elle tire son pouvoir) en invoquant Surtur pour qu’il remplisse la prophétie de Ragnarok et détruise le Royaume. Les survivants du peuple d’Asgard errent désormais dans l’espace, en direction de la Terre où ils espèrent pouvoir trouver refuge.

Ce qu’il faut en retenir :

  • Contrairement à ce que tout le monde attendait, pas d’Infinity Stone dans ce film. On y revoit en revanche le Tesseract, apparemment subtilisé par Loki avant la destruction d’Asgard.
  • La scène post-générique annonce l’arrivée de Thanos, sur le point de passer à l’abordage du vaisseau Asgardien.
  • Malgré l’apparition assez brève de Strange, on y découvre qu’il a bien progressé en maîtrise de ses pouvoirs depuis la fin de son film.

Lire aussi : La saga Marvel Studios, 21ème partie : Thor: Ragnarok, la fin justifie les moyens

Black PantherBlack Panther (2018)

L’histoire en 4 points :

  1. Après la mort de son père, le Roi du Wakanda, durant les événements de Civil War, T’Challa (Black Panther) rentre au pays (une nation « cachée » en Afrique et dotée d’une technologie très avancée) et voit immédiatement sa légitimité remise en question. Au centre du débat : son incapacité à se débarrasser de leur ennemi, le marchand d’armes Ulysses Klaw.
  2. Il se fera souffler l’opportunité par Killmonger, le fils d’un ancien wakandien, émigré aux États-Unis, et qui après avoir flingué Klaw, est bien décidé à prendre le trône et à partager la technologie du coin avec toutes les nations africaines, permettant ainsi un soulèvement massif contre leurs oppresseurs.
  3. À l’issue d’un combat rituel destiné à élire le Roi du Wakanda, T’Challa est laissé pour mort, vaincu par Killmonger.
  4. Finalement, alors que tout semble perdu, les troupes de T’Challa (qui n’était pas mort, on commence à avoir l’habitude) parviennent à terrasser l’ennemi, et Black Panther assène lui même le coup fatal à Killmonger, qui préfère mourir plutôt que de se soumettre.

Ce qu’il faut en retenir :

  • On pensait (enfin) y découvrir la dernière Infinity Stone, ce ne sera une fois de plus pas le cas.
  • Il s’agit quelque part d’une origin story de Black Panther : même si le personnage avait déjà été introduit dans Civil War, on en apprend ici un peu plus sur la culture wakandaise, ainsi que sur les raisons de leurs avancées technologiques et la présence massive de Vibranium dans leur coin.
  • La première scène post-générique laisse entendre que T’Challa a finalement décidé de révéler au monde l’existence du Wakanda, et de mettre en place des structures pour permettre au reste de la population de bénéficier des technologies maison.
  • La deuxième scène post-générique révèle que Bucky (The Winter Soldier) est enfin sorti de son hibernation (qu’il avait entamée à la fin de Civil War) et qu’il est désormais sous la tutelle de Shuri (la soeur de T’Challa).

Lire aussi : La saga Marvel Studios, 22ème partie : Black Panther, Wakanda forever !

Du coup, les Infinity Stones, elles sont où ?

On sait que l’élément central d’Avengers: Infinity War seront ces fameux Infinity Stones, disséminées depuis les débuts du MCU dans les différents films qui le composent. On sait également que si Thanos parvient à mettre la main sur les six, ça va sentir le roussi non seulement pour les Avengers, mais pour l’Univers tout entier.

Du coup, petit récap’ rapide de leur position actuelle :

  • Tesseract (Space Stone) : récupéré par Loki avant la chute d’Asgard, donc a priori actuellement sur le vaisseau Asgardien en route vers la Terre.
  • Pierre du Sceptre de Loki (Mind Stone) : actuellement sur le front de Vision, sur Terre.
  • Aether (Reality Stone) : a priori toujours à Knowhere, chez le Collector.
  • Orb (Power Stone) : dans les coffres des Nova Corps, sur Xandar.
  • Oeil d’Agamotto (Time Stone) : sous la protection du Doctor Strange, sur Terre.

Reste donc à savoir où se planque la dernière Infinity Stone, la Soul Stone, et qui va réussir à mettre la main dessus en premier… Ce sera tout l’enjeu d’Avengers: Infinity War que vous vous pouvez désormais aller visionner serein, en étant sûr d’avoir tous les éléments importants bien en tête. Bon film !

Si vous les aviez loupées, je vous rappelle que les deux premières parties de ce dossier sont en ligne ici et .

 

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