Découvrez Ring of Elysium, le clone de PUBG gratuit sur PC

La fièvre du Battle Royale est un peu (beaucoup) le thème de 2018. Une ruée vers l’or qui ressemble furieusement à ce que nous avons connu à l’époque des MMO, des MOBA, etc. Et comme à chaque fois, il y aura beaucoup d’appelés, mais très peu d’élus ! Perdu dans la foule, un produit intrigue. Clone indéniable de PUBG, Ring of Elysium n’est disponible qu’en Thaïlande (ou presque…), sans aucune promotion autour de son nom. Qui se cache derrière ? Le géant chinois Tencent, déjà impliqué dans Fortnite et… PUBG ! Surprise, le jeu est loin d’être inintéressant !

Nope, ce n’est pas PUBG. Ça se voit, c’est plus joli…

En 2017, PlayerUnknown’s Battleground et Fortnite ont roulé sur tout le monde et pour 2018, certains optimistes pensent pouvoir se faire une place au soleil. Une mission beaucoup plus simple si Tencent vous aide… Bientôt propriétaire de 11,5 % de Bluehole (PUBG), éditeur de PUBG Mobile, actionnaire à 40% d’Epic Games (Fortnite), le géant chinois rafle la mise côté Battle Royale. Et visiblement, ça ne leur suffit pas.

Oui, un BR avec édition de perso digne d’un MMO. Ça ne sert évidement à rien…

Plan B

RoE prend le temps de célébrer Songkran, prouvant au passage qu’il ne vise pas l’Asie du Sud-Est sans faire d’efforts.

Ring of Elysium (RoE pour aller plus vite) est développé avec un moteur propriétaire maison (le QuickSliverX Engine), publié par Garena depuis Singapour et disponible officiellement uniquement en Asie du Sud-Est (Thaïlande et Indonésie a priori pour le moment). Surprenant, mais ce n’est pas tout. En fait, le premier nom de ce jeu n’est pas RoE ! Europa, ou plus précisément “The law of infinity: EUROPA” est le titre original de ce BR en vue à la 3ème personne. Et vous ne rêvez pas, le lien précédent mène bien vers Steam… Car ce titre est déjà disponible en Chine !

Quand on creuse, on se demande si Tencent n’a pas lancé le développement de ce projet pour anticiper tout problème avec PUBG. Si Bluehole refusait tout accord de distribution avec eux, ils avaient déjà “leur” version à pousser à l’international ainsi qu’en Chine. RoE, c’est aussi une façon de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. Si les évolutions de PUBG ne conviennent pas à Tencent, ils ont 100% du contrôle sur cette variante et peuvent à tout moment la pousser sur le devant de la scène. Une théorie qui tient la route, car RoE cache sa version anglaise, pourtant déjà largement finalisée. On vous explique du reste comment installer tout ça et comment jouer en anglais dans 2 news séparées.

PUBG 2.0 ?

RoE surprend par sa qualité dès les premières parties. Dans les choses très appréciables, on trouve en vrac :

• Météo évolutive.
• Moteur 3D optimisé, joli et peu gourmand.
• Environnements parfois destructible.
• Les armes ramassées équipent automatiquement les mods intéressants présents dans votre sac.
• Possibilité d’avoir 2 viseurs sur une arme et d’alterner entre les deux avec une touche.
• Interface soignée, qui rappelle l’efficacité de celle d’IronSight, un FPS très dynamique édité en Europe par Aeria Games.
• Passage d’obstacles (vaulting) très efficace.
• Possibilité de marquer une zone pour indiquer la présence d’un ennemi (un peu comme dans l’excellent mode PvP de Ghost Recon Wildlands).

Oui, il y a un parc d’attraction sur la carte… Et on arrive en deltaplane…

Tout n’est pas parfait, ça serait trop beau. La conduite des véhicules est pénible, les serveurs basés en Asie du Sud-Est n’aident pas à savoir si la balistique est “bizarre” ou si c’est juste un problème lié au lag et les bruitages sont parfois largement perfectibles, pour parler poliment.

Autre “détail” important : en solo, les parties sont régulièrement complétées par des bots (comme PUBG Mobile) et le maximum de joueurs semble être fixé à 65. Mais malgré ça, difficile d’ignorer que RoE fait mieux que PUBG sur certains points !

Le mieux sera encore de tester tout ça vous-même, et pour ça, nos tutos seront en ligne d’ici demain. En attendant, voici la bande-annonce indonésienne ainsi qu’une vidéo de gameplay et une flopée d’images légendées. Avec un Top 1, parce qu’on ne rigole par avec le professionnalisme sur Geekzone. Ahem…