Vendredisques : édition du 06/07/2018
Hello et bienvenue dans un nouveau Vendredisques, ma petite sélection hebdomadaire de musique. Vous êtes prêts ? Cette semaine, on va écouter trois titres que vous n’auriez jamais imaginé écouter la veille. Du commercial, de l’underground, du bizarre… Tout est possible ici !
Sophie – Faceshopping
Il est sûr qu’en découvrant ce clip et ce titre, je me suis pris une petite claque. Difficile de résister à cette masse sonore aussi dense que puissante. Et à ces images qui collent tant au son et à la personnalité de cette artiste écossaise qui joue sur les questions de l’identité et du genre. En poussant un peu, j’ai découvert l’album Oil Of Every Pearl’s Un-Insides de Sophie, un disque qui va très loin dans les délires « indus » tout en gardant quelques très belles fulgurances pop. Pour les plus anciens, on est là devant une œuvre qui verrait copuler les guerriers de KMFD avec les amazones des Slits. Avec Madonna au centre qui compterait les points. Je pense qu’on a pas fini d’entendre parler de Sophie…
No Joy – Hare Tarot Lies
On est peut-être moins futuristes avec No Joy, mais j’aime tellement ce titre (déjà ancien) que je ne pouvais m’empêcher de le partager avec vous. Le reste de leur discographie est peut-être moins fulgurant et fulguro-point, mais il reste toujours de très haute tenue, surtout quand on aime ces atmosphères éthérées que certains appellent le shoegaze… Vous pouvez entendre leur nouveau EP ici-même.
Myth Syzer – Le code
On termine avec un titre qui ne plaira sûrement pas à tout le monde, mais que j’adore. Myth Syzer est connu pour ses sons dans le rap, il se lance aujourd’hui en solo. En lisant ses dernières interviews, cet artiste semblait vouloir rapprocher rap et chanson française, j’espère qu’il ne perdra pas son côté « soul » si rare dans la musique frenchy (je ne garderai que The Internet comme référence)… son album « Bisous » montre une voie, en tout cas, très différente, et au-delà du « gangsta rap » à la française qui squatte les charts français aujourd’hui. C’est bö !
