Vendredisques : édition du 07/12/2018

Bonjour, comme toutes les semaines, c’est l’heure des Vendredisques. Prêts ? Allez, c’est parti pour mes trois sélections musicales hebdomadaires.

Jon Hopkins – Singularity

Et on attaque par un clip superbe, avec une chorégraphie bien barrée, pour un titre tiré du dernier album de Jon Hopkins. Très influencé par Brian Eno (Hopkins a d’ailleurs bossé avec le « parrain » de l’ambient), l’artiste anglais a aussi composé quelques BO de films, comme Monsters, de son compatriote Gareth Edwards. Singularity, son dernier album est très réussi, alternant textures electro sombres et magnifiques plages atmosphériques, comme l’étrange Feel First Life et ses chœurs aériens. À découvrir.

Canari – WaTCHa !

Cela fait un moment que je voulais vous faire découvrir le groupe français Canari, que j’avais découvert grâce à leur collaboration avec la chanteuse Melody’s Echo Chamber. Hasard du calendrier, en écrivant cette rubrique, je me rends compte qu’ils sortent aujourd’hui même un nouveau EP, véritable petite bombe sans aucun temps mort. Le trio navigue aux confins du rock psyché et du Kraut, même si il est un peu réducteur de se contenter de les assimiler à ces deux références. Vu l’actualité, je vous mets en avant WaTCHa !, tiré du EP « Amorceur », que vous pouvez retrouver sur les principales boutiques de ziq. Et vous pouvez retrouver leurs plus anciens titres sur leur bandcamp.

Patrick Juvet – Les voix de Harlem

On termine avec une chanson qui me suit depuis quelques décennies. « Les voix de Harlem » sonne étonnamment contemporain et dévoilait l’obsession de Juvet pour la soul US, bien avant « Où sont les femmes » (avec Jean-Michel Jarre) ou son tube américain I Love America… À noter que les paroles étaient signées d’un certain Daniel Balavoine (alors choriste de Juvet). Les Voix de Harlem est extrait de l’album Chrysalide, qui mérite véritablement d’être redécouvert sans plus attendre. Patrick Juvet avait alors une carrière totalement schizophrène : des singles sans intérêt (même si la qualité mélodique a toujours été là) pour un public de variété et des albums où il pouvait révéler sa personnalité cachée, plus rock, plus soul, plus anglo-saxonne. Une schizophrénie un peu à l’image de la musique en France dans les 70’s, finalement.

Fin du vendredisques. On se retrouve la semaine prochaine. Et n’oubliez pas de fouiller dans la discographie de Patrick Juvet. Un gros tri à faire, mais de jolies perles à dénicher…

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