Mark Hollis (1955-2019) : un géant nous a quittés

Mark Hollis n’est plus, et le monde pleure la disparition d’un des artistes britanniques les plus influents de sa génération. Hommage.

Mark Hollis

Depuis hier, les témoignages affluent : de Matt Johnson à Elijah Wood, en passant par Duran Duran, Doves, Wendy Smith ou encore David Stubbs, sans oublier les dizaines de milliers d’anonymes, tout le monde y va de son petit mot à la mémoire du géant qu’était Mark Hollis.

L’ancien leader de Talk Talk avait beau être officiellement à la retraite depuis 1998, on espérait tous encore secrètement qu’il reviendrait un jour aux affaires musicales. En 2012, un court morceau de deux minutes, baptisé ARB Section 1 était apparu dans la bande-son de la série Boss, et avait ranimé les rumeurs d’un retour.

La vie en aura finalement décidé autrement… L’artiste vient de nous quitter à l’âge de 64 ans, laissant derrière lui une carrière aussi impressionnante que riche et diverse.

Des premiers albums “néo-romantiques” blindés de tubes de Talk Talk (Such A Shame, Life’s What You Make It, It’s My Life), aux voyages plus expérimentaux de Spirit of Eden, Laughing Stock ou de son album solo éponyme, la carrière de Mark Hollis force l’admiration et le respect.

Et plutôt qu’un long hommage, je vous propose d’honorer la mémoire de cet artiste unique avec une sélection personnelle de morceaux piochés dans sa discographie.

« Take good care of what the priests say
‘After death it’s so much fun' »

Happiness Is Easy (1986)

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