Vendredisques : édition du 12/07/2019

Bienvenue dans un nouveau Vendredisques, la petite sélection de titres pour se poser et se détendre en fin de semaine… Ambiance plutôt psyché pour cette nouvelle édition !

Biche – Fugue

J’ai eu énormément de mal à choisir un titre à mettre en avant dans le premier disque du groupe Biche. La pop psyché de ces petits cousins gaulois de Tame Impala ou des Flaming Lips est vraiment de très haut niveau. Avec une vraie couleur, un pur truc perso, qui emprunte autant au rock anglo-saxon (l’album matrice de cette famille musicale : Revolver des Beatles) qu’au savoir-faire des grands génies français de l’arrangement, François de Roubaix en tête. Le groupe vient de banlieue parisienne et s’est formé autour du chanteur guitariste Alexis Fugain (la réponse est oui, mais on s’en fout), et je vous conseille vraiment de vous plonger sans plus tarder sur leur album La Nuit des Perséides. On est très très loin de la pop insipide qui se déverse aujourd’hui continuellement dans nos oreilles (sans qu’on n’ait rien demandé en plus). La musique de Biche est complexe, maline, baroque et mystérieuse, et justement, elle permet un joli nettoyage de nos oreilles meurtries et polluées…

Calc – Our Secret Key Chest

On continue dans le décrassage audio avec Our Secret Key Chest, une mini-symphonie pop que j’ai dû écouter quelques milliers de fois depuis sa sortie il y a une quinzaine d’années. Frissons continus dans l’échine. C’est quand même incroyable ce que peut générer la musique en nous. Et c’est toujours aussi difficile de traduire ça en simples mots ! En tout cas, le morceau est signé du groupe bordelais Calc, qui nous avait gratifiés d’une poignée d’albums incontournables avant de se séparer en 2007, je crois. Son chanteur Julien Pras joue toujours en solo d’ailleurs. Et pour continuer le voyage, je vous conseille un autre titre magnifique (et Granddaddiesque) de Calc, Avalon By Night, au refrain qui fait ouvrir les bras et met le smile…

Barbagallo – Ça, tu me

Je termine avec une autre petite merveille, signée du batteur Julien Babagallo (Tame Impala, Aquaserge, Tahiti 80, etc.), qui mène aussi une carrière solo impeccable. Je parlais au paragraphe précédent des sensations bizarres que la musique peut générer en nous. Cela va vous sembler curieux, mais ce titre au Moog entêtant me donne l’impression de replonger dans la petite enfance le temps de ses quelques minutes moelleuses et protectrices… Comme si je me retrouvais coupé de l’extérieur dans un cocon bienfaiteur et nourricier. Étrange.

Allez, j’arrête mes digressions et à la semaine prochaine pour un nouveau Vendredisques !

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