Vendredisques : édition du 09/08/2019

Je profite de l’absence de Matt en ce moment pour reprendre provisoirement la main sur les Vendredisques. Comme chaque semaine, une petite sélection tout à fait subjective de musique, pour finir la semaine en beauté.

HVOB – Panama

C’est la troisième fois que je vous parle de ce duo autrichien sur Geekzone. La première fois, c’était dans l’épisode 87 de Torréfaction; la seconde, dans un billet dédié publié en avril dernier. Je ne vais donc pas m’appesantir sur leur bio, mais juste vous rappeler (une fois de plus) que ce binôme magique existe et qu’ils produisent une musique électronique absolument merveilleuse. Si vous n’en aviez jamais entendu parler jusqu’ici et que votre curiosité de mélomane vous titille, je vous invite à vous jeter sur l’album (double) dont est extrait ce très joli Panama, intitulé Rocco, et sorti en mars dernier. Vous ne devriez pas être déçus du voyage…

Bersarin Quartett – Jeder Gedanke Umsonst Gedacht

Ceux qui suivent un peu ma production côté podcasts ont déjà eu la chance de découvrir ce fantastique morceau dans le dernier épisode de The Chill Pill, mon mix mensuel de musique ambient et downtempo. Sous ce nom qui fait penser à une formation classique se cache en réalité un seul homme, l’Allemand Thomas Bücker. Jeder Gedanke Umsonst Gedacht (qu’on traduit en français par « chaque pensée est libre ») est une de mes compositions préférées de l’artiste, mélangeant avec subtilité nappes synthétiques et cordes traditionnelles, le tout dans un mood relativement mélancolique qui n’est certainement pas pour me déplaire. Pour ceux qui voudraient prolonger l’écoute, je vous invite à aller faire un tour sur sa page Bandcamp, sur laquelle vous pourrez découvrir les trois albums du monsieur.

Bohren & Der Club Of Gore – Prowler

Si vous êtes fans des productions d’Angelo Badalamenti, et particulièrement de son boulot sur le Twin Peaks de David Lynch et Mark Frost, vous devriez adorer les compositions de Bohren & Der Club Of Gore. Formation germanique, composée de musiciens issus de groupes grindcore/hardcore et de death/doom metal (oui, ça surprend), ils définissent leur son comme étant de la « doom ridden jazz music » (littéralement de la « musique jazz dominée par le tragique »). Personnellement, je trouve leurs productions très envoûtantes, et parfaites aussi bien pour bosser que pour se détendre en fin de journée avec un bon verre de whisky à la main.

Et c’est tout pour cette semaine ! Bon week-end à tous et rendez-vous vendredi prochain pour une nouvelle excursion musicale.

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