Vendredisques : édition du 20/09/2019

Bonjour et bienvenue dans Vendredisques, ma petite sélection musicale de fin de semaine. Enfilez votre casque, ou boostez le son de vos enceintes, c’est parti !

Sampa The Great – Final Form

Ceux qui suivent cette rubrique le savent, Vendredisques, ce ne sont ni des chroniques ni une sélection en lien avec l’actualité musicale. Juste du bon son, des coups de cœur qui ne demandaient qu’à être partagés, un peu hors du temps… Mais il arrive que le hasard fasse se télescoper mes envies et l’actualité, comme avec Sampa The Great, que j’avais prévu de vous faire découvrir, et qui vient tout juste de sortir son album à l’heure où j’écris ces lignes. Et quel album ! Une pure dose de hip-hop, qui transpire les influences africaines et la soul originelle : cascades de violons, tapis de cœurs gospels, nappes d’orgues Hammond, sons Fender Rhodes et guitares psych-funk comme sur le magique Give Love. Sampa The Great est originaire de Zambie, mais s’est ensuite installée en Australie. L’album est sorti chez Ninja Tune, gage de qualité. Mention spéciale à Freedom ou à OMG et ses sons de série TV oldschool.

Panaviscope – Dans les embruns magiques

Après un périple entre Lusaka, Sydney et Londres avec miss Sampra, je vous propose une petite escale en Suisse. A Genève plus exactement, d’où est originaire Panaviscope. Cosmopolite lui aussi (comme un Suisse, me direz-vous), il chante en différentes langues, et fait planer les mots français sur cet aérien (ou « Airien » ?) Dans les embruns magiques, qui rappelle un peu le Montois Petit Fantôme. Ah oui, pour ceux qui ne connaissent pas, les Montois sont les habitants de Mont-de-Marsan… Les clips de Panaviscope sont toujours assez hypnotiques, à base de silhouettes et de paysages trafiqués, et je vous conseille fortement d’écouter son EP ou de visionner son dernier clip sur le titre Kiss Yourself To Death, qui devraient plaire aux amateurs de Damon Albarn.

Eumir Deodato – Super Strut

Allez, on finit avec vieillerie, un classique comme on dit, et une petite madeleine pour tous ceux qui ont essayé de bronzer en jouant à GTA Vice City. Ah, ça ne nous rajeunit pas, foi de Tommy Vercetti (2002, je crois, Vice City) ! Le morceau est en tout cas signé du grand maître brésilien du jazz-rock du siècle dernier.

Allez, bonne semaine et merci pour l’écoute… À vendredi prochain pour une nouvelle sélection musicale !

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