iOS connait la musique
En ce vendredi, généralement jour sous le signe des news musicales sur Geekzone, je voulais vous faire découvrir une vidéo qui fait bien le tour de ce qu’on peut faire avec un iPhone côté production sonore. Car au-delà de la bataille des spécifications d’un smartphone, ce qui fait la force de l’écosystème d’Apple, c’est la variété et la qualité des applications disponibles.
Déformation professionnelle oblige, je parle souvent des apps dont j’ai besoin et qui font que je reste sur des devices Apple : éditeurs de textes comme Drafts ou Ulysses, bidouille d’image (Pixelmator, Acorn, ImageOptim, etc.), interviews gérées avec des perles genre Hokusai, etc. L’écosystème Android propose de belles choses et des produits au rapport qualité/prix impressionnant, mais côté software, il montre vite ses limites.
C’est particulièrement flagrant côté musique, où le combo apps / iOS permet de jongler avec les outils pour construire ses morceaux, le tout depuis un « simple » iPhone, qui – rappelons-le – est maintenant assez puissant pour jouer les DAW de poche ! La vidéo qui suit en est la démonstration, et s’il faut passer le côté un peu cringy de l’ami Henny Tha Bizness (dont j’avais déjà parlé sur ma news LumaFusion), sa démo est plus qu’instructive. Il montre son workflow, les apps à connaitre (que je vais relinker sous la vidéo) et à quel point le moindre artiste motivé peut travailler un morceau vautré dans un parc en faisant « mumuse » avec son « ordiphone ». Parce que oui, ces bidules ne servent définitivement pas qu’à lancer Instagram ou Whatsapp…
Les softs utilisés par Henny
- Koala Sampler
- AUM (Audio Mixer)
- Blocs Wave
- MOOG Model D (un Moog dans la poche bordel !)
- Audio Damages Studio Bundle
- FAC Plug-ins
- Lo-Fly Dirt
- EG Pulse Sampler
- Le forum Audiobus, blindé de tips.
Pour conclure, je voulais aussi linker une autre vidéo musicale, la dernière en date d’une série intéressante, régulièrement produite par Andrew Huang. Il y invite des producteurs à faire des morceaux « à leur sauce », en se basant sur un sample imposé. L’intérêt, au-delà de l’appréciation du talent des gens impliqués, c’est de voir tout leur workflow, leurs outils et comment fonctionnent les petits rouages de leur cerveau devant cet exercice de style. En plus, sur celle-ci, il a invité le frenchy In Love With A Ghost, qui s’est fait connaitre d’un public plus large en bossant sur certaines musiques de Celeste. C’est intéressant et les résultats sont bluffants !
