Hollywood : la valse des reboots s’accélère

On se plaint souvent de la propension du cinéma moderne au stéréotype, oubliant sans doute un peu vite que ça a toujours été un des fondements du média, surtout du côté des blockbusters, ne fût-ce que par la loi des trois actes. Une tendance plus fâcheuse et dont Hollywood semble avoir de plus en plus de mal à se dépêtrer est celle du reboot.

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Un reboot, pour quoi faire ? C’est simple : à défaut de matériau original (qu’on retrouve de plus en plus du côté du cinéma indépendant, plus prompt à la prise de risque), on se rabat sur des films ou franchises existants, n’ayant souvent pas eu le succès critique ou financier escompté par les studios, et on remet son ouvrage sur le métier.

Deux nouveaux titres viennent de s’ajouter à la liste déjà longue de ces redémarrages : le Big Trouble In Little China de John Carpenter (un flop à 11,1 millions de dollars, pour un budget de 20) et The League of Extraordinary Gentlemen de Stephen Norrington (succès commercial mitigé violemment allumé par la critique à sa sortie).

Le premier verra Dwayne « The Rock » Johnson (pur produit 100% blockbuster) reprendre le rôle incarné en 1986 par Kurt Russell, dans un remake scénarisé par les plumes derrière X-Men: First Class (Ashely Miller et Zack Stentz). (source)

Le second est encore en phase de préproduction à la FOX, mais devrait être chapeauté par le producteur John Davis (déjà responsable du reboot de Predator et qui bosserait également sur un nouveau reboot de Shaft). (source)

Et ce ne sont que les deux exemples les plus récents, il suffit de consulter cette liste IMDb pour réaliser à quel point la tendance a le vent en poupe. Hollywood tournerait-il de plus en plus en rond ?

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