Kerbal Space Program

Tu aimes la conquête spatiale ? Tu as pleuré quand la navette Atlantis a atterri pour la dernière fois ? Re-regarder Apollo 13 te fait pousser des « ooooh » au décollage ? Ca tombe bien, j’ai un jeu pour toi.

 

Ground Control to Major Tom…

Kerbal Space Program (KSP pour faire plus simple) est un jeu qui semble simple : créer sa fusée à partir de moteurs / réservoirs / boosters existants, la faire décoller, et aller visiter l’espace tel un Neil Armstrong, une main sur le volant. Sauf que, le développeur du jeu a décidé de simuler la physique en général de manière réaliste. La première conception / décollage de fusée est souvent un grand moment de solitude, car elle fera une de ces choses à coup sûr :

  • Elle explose au décollage
  • Elle est trop lourde pour décoller, puis explose
  • Elle monte, vole, mais on a mal réglé les différents étages et on se prend un booster sur le coin de la tronche quand on veut les séparer.

Ce que vous allez voir très, très souvent au départ

Après quelques heures (et une lecture des tutos intégrés parlant de la conception / le contrôle des vaisseaux), on arrive à avoir quelques étages qui se séparent, une fusée qui grimpe droit, et on arrive même à dépasser l’atmosphère kerbienne pour se balader en orbite tel un Youri Gagarine du dimanche.
Mais c’est là que ça devient aussi plus dur.

Flyyyy me to the Muuun…

Juste au moment où on se dit qu’on maîtrise tout le jeu, arrive le vrai challenge : se poser sur la Lune (Mun) qui orbite autour de la terre (Kerbin). Car nos trois astronautes Kerbalois (visibles en bas à droite) aiment le challenge. Au moins Jeb, le meilleur du lot (et qui sourit toujours même s’il se prend 20G et que tout explose autour de lui), veut aller voir l’astre de plus proche.

Jeb après un atterrissage classique

On ne se laisse pas abattre. On refait plus d’étages, on crée un module lunaire prévu pour se poser, on lance une longue poussée pour aller vers la Lune, et… bon, souvent, les premiers essais foirent lamentablement : coincé en orbite terrestre sans carburant, on loupe la Lune, ou on s’écrase dessus. Mais petit à petit, on s’approche à une bonne vitesse, et finalement, victoire, on s’est posé sur la Lune. BON, on a oublié le retour, mais c’est un détail ça.

« Les gars, on pourra pas revenir. » « WOOHOO »

Je fais un aller-retour Kerbin-Mun avec 1 baril à moitié vide sans le SAS et en montrant mon cul par le hublot. REP A SA @NASA !

Mais par contre, une fois qu’on fait des voyages lunaires comme si on allait chercher le pain, qu’est-ce qu’il reste à faire ? Bah pas mal de choses en fait.

Il y a déjà des dizaines de mods dispos pour le jeu (souvent de nouveaux modules / fusées); ils simplifient grandement les décollages / alunissages. Je conseille d’essayer d’alunir sans, pour montrer que vous êtes un vrai, un dur, un tatoué.
Le jeu est encore en alpha payante, et les updates à venir promettent du lourd : sorties de vaisseau (dans l’espace ou sur la Lune), cockpits virtuels, prise en compte du vent, de la chaleur du frottement de l’air en ré-entrée, des coûts des pièces, vaisseaux qui s’amarrent entre eux, nouvelles planètes / lunes à atteindre, etc.

Le jeu est actuellement en version 0.15.2 payante (PC et Mac, donation de 15$, updates à vie) sur le site, mais la version 0.13.3 est disponible gratuitement si vous voulez essayer avant d’acheter.
Sur ce, je vous laisse, j’ai une orbite bi-elliptique vers Minmus à préparer.

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