Moby & Paula : une grande histoire d’amour
Attention, post de week-end, avec du copinage, de la nostalgie et des sonorités agressives inside ! Enfin, je dis “agressives”, mais uniquement pour les oreilles qui n’ont pas été élevées au bon grain du bip 8 bit, pour ensuite apprécier les douces sonorités de l’Amiga à leur juste valeur ! Yep, on va parler de la meilleure machine de Commodore, de musique et surtout de talent !
Avant qu’un chauve lui pique son pseudo, Elmobo sévissait sous le nom de Moby. Musicien autodidacte, il a agité la scène démo de la fin des années 80 jusqu’au milieu des années 90, avant de passer “pro” pour faire les musiques des jeux Atreid / Kalisto (entre autres). Sa marque de fabrique : faire sortir un son rock des entrailles de l’Amiga. Paula n’avait jamais vu ça. Paula, c’était le petit nom du chip sonore de l’Amiga, une révolution à l’époque.
Rendez-vous compte : quatre canaux de sons numériques simultanément ! LE FUTUR ! Je sais, maintenant on écoute des morceaux en streaming depuis son téléphone, mais sans vouloir vous filer un coup de vieux, à l’époque on était encore au magnétoscope VHS et le CD, c’était un truc de dingue. Tu achetais une machine avec UN RAYON LASER DEDANS ! Oui, les débuts de Moby, c’était il y a un quart de siècle…
Les cheveux blanchissent et la pose « Vogue » est clairement à son top niveau. Mais cliquez l’image pour découvrir SON VRAI VISAGE.
Pour mieux découvrir Frédéric “Moby” Motte, vous pouvez aller espionner sa page Web du siècle dernier qu’il tente de planquer pendant que le site se refait une jeunesse, ou lire cette interview.
Amiga Days
Si je vous parle d’Elmobo aujourd’hui, c’est parce qu’il ressort depuis quelque temps ses vieux morceaux, remastérisés pour nos machines modernes. Forcément, pour les nostalgiques dans mon genre, c’est du caviar. C’est aussi une façon de dépoussiérer l’Histoire de l’informatique, surtout si on prend le temps de comprendre le boulot de malade que c’était pour obtenir ces sonorités à l’époque. Le 3ème album vient de sortir et est disponible environ partout :
Quand on sort un album avec des tracks nommées Woh Putaing Cong ou Turrigol, on mérite le respect éternel, non ?
Ça s’achète pour le prix que vous voulez et, clairement, ça mérite quelques eurosbrouzoufs. Pour la nostalgie, pour le boulot de dépoussiérage, pour l’Histoire. Oui, carrément, pour l’Histoire !
