Patrick Melrose : Trainspotting chez les friqués

Parmi les nouvelles séries de l’année qui m’ont accroché l’œil, celle qui m’a le plus surpris est sans conteste Patrick Melrose. Je ne m’attendais en effet pas à tomber complètement sous le charme de cette histoire de riche héritier paumé, héroïnomane, et qui malgré la mort récente de son paternel, continue de souffrir des abus de ce dernier.

Patrick Melrose

Oui, je sais, c’est dark, et moi d’habitude, les séries déprimantes, j’évite (oui, The Handmaid’s Tale, c’est à toi que je pense). Là, je ne sais pas si c’est la maîtrise de l’écriture, la réalisation classieuse ou la performance absolument éblouissante de Benedict Cumberbatch, mais la sauce a pris instantanément.

Mini-série en cinq parties, Patrick Melrose est une adaptation des romans largement autobiographiques d’Edward St Aubyn, auteur et journaliste né en 1960 à Londres, au sein d’une famille aristocrate plutôt dysfonctionnelle. Je vous épargne les détails (je risquerais de vous « spoiler » la série), mais sachez juste que papa et maman n’étaient pas exactement des parents modèles, et que ça a plongé l’ami Patrick dans une longue descente aux enfers, pavée de drogues, de psychoses et de blessures émotionnelles difficiles à panser.

Mais que cela ne vous décourage pas : même si le sujet ne prête pas forcément à sourire, la série a un côté très « Trainspotting chez les riches », savant mélange de scènes difficiles et de moments teintés d’humour acide, qui devrait faire mouche si vous êtes fan du film de Danny Boyle.

La mini-série Patrick Melrose est diffusée actuellement sur Showtime aux USA et Sky Atlantic au Royaume-Uni. Comme ça, vous savez à quel tonton demander une cassette VHS…

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