Vendredisques : édition du 05/01/2018

Hello tous ! Bonne année déjà, c’est de saison. Pour cette première semaine des disques du vendredi, je vous partage trois titres/artistes qui me tiennent particulièrement à cœur.

Bran Van 3000 – Drinkin’ in L.A.

Bran Van 3000 est un collectif québécois à géométrie variable formé autour des artistes James Di Salvio et E.P. Bergen. Je les ai découverts avec leur premier album Glee à la fin des 90’s, qui ne m’a jamais lâché depuis et dont est extrait ce titre magique. Un disque parfait, classique immédiat qui nous offre une musique transgenre sans aucune limite. Au fil de leurs (rares) albums les BV3 ont multiplié les collaborations, aussi bien avec les québécois Jean Leloup ou la chanteuse (avocate et politicienne) Stéphane Moraille (son tout dernier E.P. est ), qu’avec des artistes internationaux comme Mike D. des Beastie Boys ou le sénégalais Youssou N’Dour. Un groupe à découvrir absolument, en espérant qu’ils nous préparent quelque chose de nouveau pour 2018.

Youth Lagoon – Raspberry Cane

Entre 2011 et 2015, l’américain Trevor Powers sort trois albums magnifiques (une trilogie, selon ses termes) avant de dissoudre le projet pour se consacrer à d’autres travaux artistiques. Trois petites merveilles de délicatesse, dont je vous ai extrait le magnifique clip de Rapsberry Cane, signé du réalisateur irlandais Stephen McNally. Cette chanson est extraite de l’album Wondrous Bughouse, que je vous conseille d’écouter en priorité et qui devrait vous emmener très loin dans un voyage psyché bien barré.

Alain Goraguer – La Planète sauvage (générique)

La Planète sauvage (1973) est l’un de mes films préférés. Je continue de le regarder régulièrement et il est l’oeuvre phare du réalisateur René Laloux. Le scénario est une adaptation du roman Oms en série du romancier français Stefan Wul et le design graphique est signé du génie Roland Topor. J’en connaissais la musique, mais sans savoir qui en était l’auteur. Comme je voulais vous parler du film et de sa BO, j’ai fait une recherche rapide sur Alain Goraguer, qui est un compositeur de jazz qui a un pedigree assez balaise. Gainsbourg, Bobby Lapointe… la liste est longue. Et prestigieuse. Quand à René Laloux, je vous conseille aussi deux autres de ses grands films, Les Maîtres du temps, en collaboration avec Moebius, et Gandahar, autour de l’univers graphique de Philip Caza. Indispensables.

Voilà, quelques sons que j’écoute régulièrement. J’espère vous avoir fait voyager. Bonne semaine.

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