WaveLab Cast : Steinberg veut vous aider à faire de meilleurs podcasts

Solution très prisée dans le monde professionnel du son, WaveLab se décline aujourd’hui dans une édition « light », baptisée WaveLab Cast, à destination d’un public plus fauché : les petits producteurs indépendants de podcasts.

Et si je vous disais que pour 70 balles, vous pouvez désormais vous payer un logiciel pour vous assister efficacement dans la production de vos podcasts ou la sonorisation de vos vidéos ? Alors oui, je sais, à ce tarif, il y a déjà l’excellent Reaper (que j’utilise d’ailleurs pour toutes mes productions). Mais l’inconvénient, c’est que sans l’adjonction de plug-ins divers et variés, l’outil demeure particulièrement rudimentaire.

WaveLab Cast

L’avantage de WaveLab Cast, c’est qu’il intègre « out of the box » des outils qui vont vous permettre d’aller plus loin que du simple montage, et de gérer toute la chaine de production, de l’enregistrement jusqu’à la publication. Bon, comme on le verra, ce dernier point est un poil léger, mais ce n’est pas le plus important.

La vraie plus-value du soft réside surtout dans la présence d’effets, certes élémentaires, mais particulièrement utiles pour à la fois nettoyer et améliorer vos prises de son.

WaveLab Cast

À l’ouverture, pour vous simplifier la vie, le soft propose des « templates » prêts à l’emploi, en fonction de votre configuration.

Côté « nettoyage », on dispose de trois traitements possibles :

  • réducteur de bruit
  • réducteur de bourdonnement (« hum »)
  • « de-esser » pour adoucir les « s » qui sifflent trop fort

Et pour la partie « amélioration », pas moins de quatre effets :

  • un « exciter » de voix (en gros, un compresseur dynamique)
  • une réverbération
  • un EQ
  • un « maximizer » pour grosso modo normaliser le volume de vos pistes

Avec ça, normalement, vos besoins de base sont largement couverts (même si on aurait aimé la présence d’un « de-click » pour ôter les bruits de bouche parfois pénibles). Les deux réducteurs ne rivaliseront certes pas avec les produits haut de gamme (comme le RX8 de chez iZotope), mais pour ce prix-là, ça fait le taf, comme on dit. Et dans le pire des cas, WaveLab Cast peut accueillir des VST supplémentaires, ce qui vous permettra d’utiliser en renfort vos outils de prédilection.

WaveLab Cast

Aucun souci pour ajouter vos plug-ins VST au « workflow » du logiciel.

Le logiciel permet également de faire ce qu’on appelle du « ducking », c’est à dire une diminution automatique du volume d’une piste musicale dès qu’une voix est identifiée. Pratique quand on ne veut pas s’amuser à affiner ça soi-même à la main.

Enfin, signalons que le soft ne s’adresse pas qu’aux producteurs de contenu audio, mais aussi aux YouTubeurs et à tous ceux qui font des images qui bougent. Pas en proposant un éditeur dédié, mais en vous permettant de visualiser vos projets vidéo et d’en éditer les pistes son avec les outils intégrés. WaveLab Cast permet également de synchroniser aisément des voix avec le mouvement des lèvres de vos interlocuteurs, via un outil de lip-sync plutôt bien foutu.

WaveLab Cast

Je le signalais en début de papier : le logiciel propose également de vous aider côté mise en ligne, mais cette partie du soft est malheureusement très limitée. On ne peut publier que sur cinq plateformes (Spreaker, PodBean, SoundCloud, Buzzsprout et Castos), ce qui fait un peu chiche (on aurait aimé pouvoir automatiser tout ça avec Anchor.fm par exemple). Mais je pinaille, ce n’est clairement pas son cœur de métier.

WaveLab Cast

Bref, si vous cherchez un outil « tout en un » pour vous lancer dans la création de contenu audio, ou pour améliorer la partie son de vos vidéo, WaveLab Cast offre une alternative séduisante, surtout à ce tarif.

Vous devriez également aimer…