Vendredisques : édition du 29/10/2021

Hello ! En alternance avec ce bon Fask, je (aka 0Vinz) reviens à la charge pour une nouvelle livraison vénusienne de trois morceaux de musique, liés cette fois aux prémices d’un style musical bien connu : la « French Touch ». Je profite en effet de la ressortie ce mois-ci de l’album Pansoul de Motorbass (œuvre fondatrice du genre qui souffle cette année ses 25 bougies) pour partager quelques petites pépites en lien avec l’album.

MC Solaar – Qui sème le vent récolte le tempo

Et on commence avec… MC Solaar ?! Eh oui ! Une partie de ladite « French Touch » trouve ses origines dans le rap, où des artistes comme DJ Mehdi ou la Funk Mob ont fait leurs armes. Si l’on tend l’oreille sur les premières galettes de MC Solaar par exemple, il est indéniable que les bases de la « French Touch » y sont déjà posées. En l’occurrence, ici aux manettes, ce sont les petits gars de la Funk Mob, pseudonyme derrière lequel se cachaient Philippe Zdar et Boombass, avant d’opter pour un autre sobriquet qui devrait sans doute vous parler un peu plus : Cassius.

Motorbass – Ezio

Puisqu’on fête les 25 ans de Pansoul, parlons-en ! Unique album signé Motorbass, l’objet s’écoute d’une traite, et propose une excursion plutôt « chill », émaillée de quelques morceaux vocaux pour faire danser les masses. En tous cas, croyez-en votre serviteur, c’est aussi efficace qu’une playlist « lo-fi » pour bosser sur un article ou faire sa compta. Si Ezio, le morceau qui ouvre l’album, annonce déjà la patte unique du futur Super Discount, les morceaux suivants, plus « house », laissent déjà présager de ce qui deviendra plus tard le « son Cassius ». Pas étonnant : derrière Motorbass se cachent… Philippe Zdar – encore lui – et Étienne de Crécy.

Super Discount – Le patron est devenu fou !

Quel bordel avec tous ces alias ! Pas toujours facile de se dépêtrer parmi ces innombrables projets « bacs à sable », dont l’essence est de permettre à ces artistes d’expérimenter de nouvelles choses. Super Discount par exemple (derrière lequel on retrouve encore une fois Étienne de Crécy) avait été initialement pensé comme un plan marketing pour vendre une compil avec des potes. C’est au final un vrai album, parsemé de quelques collaborations, et sans conteste l’une des meilleures productions de l’ami Étienne.

Le lecteur avisé aura sans doute noté – quel scandale ! – que je vous ai proposé un petit Vendredisques sur la French Touch sans prononcer une seule fois le nom d’un duo célèbre dont la seule actu cette année aura été d’officialiser leur séparation (alors que le même lecteur avisé aura sans conteste noté qu’ils étaient déjà techniquement morts depuis 10 ans, n’ayant rien sorti de folichon depuis) (ndFask : ouch 😁). Peut-être l’occasion de s’écouter les rares perles des débuts des robots casqués dans un prochain épisode faisant la part belle à Roulé et Crydamoure ? Allez, le rendez-vous est pris !

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