Vendredisques : édition du 26/01/2018

Eh oui, ça commence à faire un bail que j’ai repris cette rubrique, Faskil n’ayant plus le temps de l’écrire depuis de nombreux mois. Et en jetant un petit coup d’œil en arrière, je me rends compte que ces derniers Vendredisques ont vu défiler un bon paquet d’artistes anglo-saxons ou européens, mais qu’il y a eu finalement assez peu d’africains. Du coup, je suis allé chercher quelques titres dans mes playlists et bibliothèques pour un peu varier les plaisirs et partager avec vous des titres africains qui m’avaient bien plu ces derniers temps.

Oumou Sangaré – Kamelemba

Et justement, je commence avec un titre que je n’ai pas arrêté d’écouter lors de sa sortie l’été dernier. Enfin, qu’on a pas arrêté d’écouter en famille, ça devenait une obsession. Le beat hypnotique, la voix de Oumou Sangaré autant posée que naturelle (les rires qui font partie de la ligne de chant), et cette production toute en finesse, tout est parfait. Tout comme le clip, avec ses chorégraphies spatiales et elles aussi tout simplement parfaites (et ces sapes !). Le titre est extrait du dernier album de l’artiste, sur lequel joue d’ailleurs Tony Allen, le batteur nigérian à la carrière vertigineuse.

Tiens, et puis pour rappeler l’évidente filiation du R&B américain et de la musique africaine, petit bonus avec un duo de 2012 entre cette grande dame et la miss soul Alicia Keys.

Fatou Seidi Ghali – Les Filles de Illighadad

On continue avec une session live de Fatou Seidi Ghali, du groupe touareg Les filles de Illighadad, qui ont commencé à chanter pour passer le temps en gardant les troupeaux dans la brousse au Niger, et qui connaissent aujourd’hui une incroyable carrière internationale. Une musique d’une pureté absolue, transcendée par le jeu de guitare de la jeune artiste, d’une maîtrise absolue. Vous pouvez trouver pas mal d’extraits live sur la toile si cette entrée en matière vous a plu.

Bisso Na Bisso

La France a été un fort creuset pour la musique africaine, depuis la seconde moitié du 20e siècle. Dans le rap, la communauté congolaise a toujours été très active, perpétuant la tradition des générations précédentes (Papa Wemba, Koffi Olomidé). Je me fais donc un petit coup de machine à remonter le temps en nous remettant un petit Bisso Na Bisso des familles. Un groupe formé de la crème des rappeurs congolais : « l’Altesse, le double S » Passi, Calbo et Lino d’Arsenik, G-Kill et Mystick des 2 Bal et MA3 ou Ben J. des Negmarrons, ou la chanteuse M’Passi… Ça fait un bail que j’avais pas écouté ça et je trouve que ça envoie toujours autant.

Voilà, ce Vendredisques se clôt dans la bonne humeur et les bonnes vibrations. J’espère que le voyage vous a plu. Bonne semaine sur Geekzone !

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