Vendredisques : édition du 31/05/2019

Bonjour et bienvenue dans les Vendredisques, ma petite sélection musicale du vendredi. Cette semaine, je vais vous emmener loin, loin, très loin dans le temps… À une époque où même les plus anciens lecteurs de Geekzone n’étaient pas nés, presque la préhistoire pour ceux que l’on appelle la Génération Alpha.

Wanda Jackson – Fujiyama Mama

C’est un article d’Open Culture qui ‘a interpellé et m’a donné envie de partager ces trois titres avec vous. Ce n’est un secret pour personne (et encore moins pour moi, qui ai joué, et joue toujours, avec de nombreuses musiciennes) : le milieu de la musique est un milieu terriblement masculin. Même si c’est tout de même plus simple aujourd’hui, il a toujours été compliqué pour une fille d’y trouver sa place. L’article d’Open Culture nous présente l’étude de la musicologue américaine Leah Branstetter, qui a identifié les artistes féminines dans le rock et le RnB des années 1950. Je vous laisse découvrir ce document si le sujet vous intéresse, et j’en viens directement à Wanda Jackson, avec un titre sublime, Fujiyama Mama, que j’ai d’ailleurs longtemps joué sur scène avec mon second groupe. Wanda Jackson, souvent appelée « Queen of Rockabilly », malheureusement très peu connue du grand public, mais adulée par les amateurs du style, a sorti de pures bombes dans les années 50 (elle a ensuite viré country). Voix puissante, son parfait, je vous conseille fortement de pousser l’écoute un peu plus loin et de découvrir sa musique qui n’a pas vieilli d’un pouce.

Connie Francis – Stupid Cupid

Encore un titre que j’ai beaucoup joué sur scène, Stupid Cupid a été un gros hit pour la chanteuse italo-américaine Connie Francis, même si je lui préfère la version plus « rockab » de, justement, Wanda Jackson. Ce qui est assez amusant, c’est que ce titre a été composé par Neil Sedaka, crooner plutôt mielleux rarement habité par les démons du rock’n roll. Pour preuve, sa version bien terne de Stupid Cupid, à survoler ici.

Brenda Lee – That’s All You Gotta Do

Et je termine avec Brenda Lee, qui a commencé sa carrière dans un style plutôt rockabilly, avant de faire elle aussi le virage vers la country. Surnommée « Little Miss Dynamite », Brenda Lee est bien sûr particulièrement connue pour son énorme hit I’m Sorry, qui clôt en douceur ce Vendredisques aux couleurs « fifties »…

À la semaine prochaine !