Vendredisques : édition du 15/10/2021

Re ! C’est Faskil. Je prends cette semaine la relève de 0Vinz pour vous proposer un nouveau Vendredisques, la mini-sélection (quasi) hebdomadaire de Geekzone pour découvrir (ou redécouvrir) de jolies pépites musicales. Enfilez votre casque et montez le son à 11, et let’s go !

Magdalena Bay – Secrets (Your Fire)

Je vous faisais déjà les louanges de Magdalena Bay ce matin, dans le dernier épisode de Torréfaction, et j’en remets une couche dans les Vendredisques : si vous aimez la pop énergique et bien produite qui colle la banane, foncez sur Mercurial World, le premier album du duo. Originaires de Floride, et désormais basés à Los Angeles, Mica Tenenbaum et Matthew Lewin ont d’abord officié au sein de la formation Tabula Rasa (plutôt orientée pop-rock), avant de lancer Magdalena Bay en 2017, via un premier single baptisé Neon. Après plusieurs EP, le groupe sort donc enfin sa première vraie galette « long play » et, à titre personnel, c’est clairement l’un de mes plus gros coups de cœur de 2021. L’album, prévu pour être écouté d’une traite, déroule des compositions riches et soignées par une production aux petits oignons. Si vous pensiez que la pop d’aujourd’hui n’avait plus grand-chose d’intéressant à dire, ce Mercurial World devrait vous faire changer d’avis.

Ochre – First Builders

Un an à peine après son dernier opus, Understory, Ochre (alias du producteur britannique Christopher Scott Leary) nous revient avec un nouvel album d’electronica baptisé An Eye To Windward. Souvent comparé à la crème de l’IDM (Intelligent Dance Music), comme Boards of Canada ou Arovane, Ochre propose sur cette nouvelle galette un voyage essentiellement « ambient », toujours très inspiré. First Builders est la plage d’ouverture de l’album et je ne sais pas pour vous, mais j’y décèle une grosse inspiration Trent Reznor / Atticus Ross qui n’est bien entendu pas pour me déplaire.

Black Box – I Don’t Know Anybody Else (Motown Disco Anthem)

Sorti cette année, Dreamlanders est une compilation de remixes de titres du premier album de la formation italodance Black Box, Dreamland, sorti pour sa part en 1990. Et surprise : on y trouve de très très bonnes choses, comme cette revisite sauce disco d’un de leurs tubes de l’époque, I Don’t Know Anybody Else qui empruntait beaucoup au Love Sensation de Loleatta Holloway, comme l’autre carton du groupe, l’inoubliable Ride On Time. Du coup, cette nouvelle version, qui renvoie sans détour aux sons des années 70, a quelque chose de quasi autoréférentiel… Mais ça fonctionne ! Et si ce remix vous parle, je vous invite à jeter une oreille au reste de la compilation, qui fleure bon la nostalgie sonore, et réinvente de manière étonnamment intéressante les principaux jalons de la carrière d’un groupe à l’impact finalement assez anecdotique.

Et c’est tout pour cette semaine ! Si tout va bien, vous retrouverez l’ami 0Vinz vendredi prochain, pour une nouvelle sélection musicale. D’ici là, bon week-end !

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