Vendredisques : édition du 24/06/2022

Vos sens aguerris vous auront sans aucun doute permis de constater que le site tourne un peu au ralenti depuis quelques semaines. La faute à nos boulots de la vraie vie qui ont pris de plus en plus d’importance dans nos emplois du temps malheureusement peu extensibles. Mais comme vous l’aurez également remarqué, ça ne nous a pas empêchés de continuer à vous abreuver de podcasts, y compris de nouvelles exclusivités sur Patreon. Et pour enrayer un peu ce manque de contenu, je prends quelques minutes de mon après-midi pour vous proposer un petit Vendredisques, ça faisait longtemps. Comme le veut la formule consacrée : trois morceaux de musique à (re)découvrir, pour terminer la semaine sur du bon son.

Elvis Presley – Edge Of Reality (Tame Impala Remix)

Tiré de la bande-son du film de Baz Luhrmann (dans les salles en ce moment, si je ne dis pas de bêtises), ce remix d’un classique du King par Kevin Parker, alias Tame Impala, modernise le morceau en lui administrant cette petite touche psychédélique dont l’Australien a le secret. Rien de plus à ajouter si ce n’est qu’à titre personnel, j’aurais bien aimé une version « extended » pour la mixer en soirée. Et pour le moment, malheureusement, ça n’a pas l’air prévu. Mais ne boudons pas notre plaisir, cette petite galette d’à peine 2 minutes et une poignée de secondes (qui n’est pas sans rappeler l’excellente Messe pour le temps présent d’Henry & Colombier) suffit déjà à me coller un large sourire sur le visage, et j’espère qu’il en sera de même pour vous.

Blakkat – Full Circle

Je vous avais déjà passé du Blakkat dans Vendredisques, c’était dans la sélection du 14/05/2021, mais ayant récemment remis la main sur son merveilleux (et sans doute trop méconnu) premier album, Fear Of A Blakkat, je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous ce redoutable Full Circle. Un morceau house de la fin des années 90, signé du britannique Mark Bell (pas celui de LFO, l’autre), qui assume sans complexe sa filiation avec la « French touch » chère aux habitants de l’Hexagone. Si vous n’aviez jamais écouté l’album, foncez, ce fut pendant de nombreuses années une de mes armes secrètes pour mes sets DJ !

Conjure One – Abkhazia

J’avais découvert le projet Conjure One, alias du producteur canadien Nowell Rhys Fulber (Front Line Assembly, Delerium) via un remix d’Hybrid sorti en 2004. Depuis, j’avais un peu perdu leur trace. Ils viennent de réapparaitre sur mon radar de bien belle manière avec un très chouette album intitulé ironiquement (j’imagine) Innovation Zero, proposant une musique électronique douce et léchée, parfaite pour les longs trajets en caisse ou les sessions de taf.

Et c’est tout pour cette fois-ci ! En espérant pouvoir reprendre un rythme plus régulier à l’avenir. En attendant, je vous souhaite à tous un excellent weekend™!

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